6 octobre 2011
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14:41
655. ELP Tarkus (1971) > 4.28
1. Tarkus (20:43) > 5
a. Eruption
b. Stones of years
c. Iconoclast
d. Mass
e. Manticore
f. Battlefiedl
2. Jeremy Bender (1:51) > 4
3. Bitches Crystal (3:58) > 4
4. The Only Way (Hymn) (3:49) > 4
5. Infinite Space (Conclusion) (3:20) > 5
6. A Time And A Place (3:02) > 4
7. Are You Ready Eddy? (2:10) > 4
Une structure d'album idéal pour Progechoes avec une longue suite sur la première face et quelques sucreries sur la seconde face : c'était le bon temps des 70's...
Une longue suite gagnante avec Tarkus qui alterne les passages instrumentaux avec des parties chantées par Greg Lake avec une belle cohérence (bien que certaines liaisons soient encore parfois artificielles). Les parties instrumentales sont très énergiques et virtuoses (Eruption, Iconoclast, Manticore) , Keith Emerson attaque les claviers de manière très rock et l'osmose est parfaite entre les trois musiciens. L'esprit général est très rock avec quelques accents jazzy (Mass) et ma foi de belles guitares quelque peu gilmouriennes dans Battelfield.
(Progechoes signale une excellente reprise de Tarkus sur le premier album de Zip Tand, Luminiferous ether)
La seconde face propose six titres courts très agréables et dont l'athmosphère reste très rock :
- Jeremy Brender est un court titre très western piano-bar
- Bitches crystal et le piano très rock and roll d'Emerson.
- The only way est le seul titre classisant avec l'utilisation d'une toccata et d'un prélude de Bach.
- Infinity space est un très bon instrumental jazz
- A time and a place est un bon titre rock chanté par Lake
- Et Are you ready Eddy ? une sympathique récréation très ... rock and roll !!
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dans
ELP
3 octobre 2011
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16:01
654. ELP same (1970) > 3.83
1. The Barbarian (4:33) > 4
2. Take A Pebble (12:34) > 4
3. Knife-Edge (5:08) > 4
4. The Three Fates (7:45) > 3
- a. Clotho (Royal Festival Hall Organ)
- b. Lachesis (Piano Solo)
- c. Atropos (Piano Trio)
5. Tank (6:52) > 4
6. Lucky Man (4:36) > 4
Précisons qu'ELP fait partie des groupes qui n'ont pas attiré Progechoes dans les 70's...
L'une des caractéristiques du rock progressif est d'intégrer au rock originel des éléments extérieurs pour les assimiler et aboutir à une création originale et faire progresser le genre. ELP a choisi d'utiliser la musique classique par la voie de son célèbre clavier Keith Emerson. Si tous les titres sont intéressants, la fusion classique/rock n'est pas vraiment réussie en ce sens que les passages classisants sont plutôt juxtaposés aux passages plus rock ou ne sont que des exercices de style (comme les 3 parties de The three fates).
The Barbarian (inspiré de Bartok) propose ainsi un superbe passage classisant central (où le batteur est en osmose parfaite avec Keith Emersson) entre deux passages plus rock mais sans amalgame entre le rock et le classique.
Take a pebble pêche également dans la composition en juxtaposant plusieurs séquences sans lien cohérent : une entrée en matière et une conclusion avec le chant superbe de Greg Lake qui nous replonge dans le King Crimson d'Epitaph - un passage classisant au piano - une longue séquence inutile mixée trop bas à la guitare acoustique - un très bon passage jazzy collectif.
Knife-edge est le titre le plus rock alourdi inutilement d'un passage tout à fait superflu à l'orgue
Tank aurait pu être le coup de coeur de l'album avec un excellent début qui évoque Beardfish mais suivi d'un solo de batterie dont on se serait bien passé...
Reste Lucky man qu'il est d'usage de snobber parce qu'écrit à 12 ans par Greg Lake mais c'est une très belle ballade folk qui termine agréablement l'album.
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ELP