598. PHIDEAUX Snowtorch (2011) > 4
1. Snowtorch - Part One (19:39) > 4
2. Helix (5:54) > 5
3. Snowtorch - Part Two (16:11) > 4
4. '' ... ''' (2:34) > 3
Un nouvel album de Phideaux qui n'apporte rien de nouveau et qui n'a pas enthousiasmé Progechoes aux premières écoutes. Le son Phideaux est là, les parties instrumentales sont toujours flamboyantes et les parties chantées sont encore agréables quoiqu'un peu en -dessous d'un Domsday Afternoon. Alors quoi ? Et bien Phideaux ne réussit pas la cohérence de sa longue suite en 2 parties, multipliant à l'infini les breaks (pas moins d'une dizaine dans la Part one) et ne soignant pas les liaisons et donnant l'impression d'une juxtaposition de thèmes et d'ambiances sans véritable plan réfléchi. Il y a bien le piano, élément récurrent qui assure la continuité mais le lien entre les différentes parties n'est pas très pertinent.
La Part One commence de très belle manière avec son chant lumineux et flamboyant, son piano alerte et sa partie instrumentale qui termine la première partie entre Genesis et Yes... A 7mn20, premier break (on a même l'impression que le morceau est fini) et à partir de là vont s'enchaîner une multitude de thèmes et de breaks avec des composantes certes excellentes prises individuellement (symphonique, tullien, très belles parties chantées, piano et violoncelle classique, partie hispanisanste, partie de sax...) mais dont la cohérence m'échappe. Et pourtant, il y a, à 7mn49, un trait de guitare extra, dont j'attendais beaucoup et qui aurait pu faire une liaison vers une suite épique... Mais non...
Le titre court qui sépare les 2 parties de Snowtorch, Helix, est superbe par le beau chant puissant et racé de Valérie Gracious qui évoque les meilleures chanteuses country comme Emmylou Harris avec un côté plus rock.
La Part Two de Snowtorch retombe dans le défaut de cohérence avec une première partie totalement incongrue, instrumental planant, quelconque et répétitif qui se conclut avec des bruitages et un fade out qui laisse penser que le titre est terminé... Mais la suite est excellente entre 4 mn et 12 mn, commençant doucement avec 3 notes de guitares puis évoluant vers un tutti symphonique gardant en fond le rythme du passage précédent puis proposant de superbes passages chantés (voix féminines, harmonies vocales, voix masculine avec air de déjà entendu.. mais bon..)
Le dernier titre est anecdotique et dispensable (comme son titre...)
Ajoutons que le groupe n'a pas su conclure ses deux suites qui se terminent sans logique, comme ça... on aurait pu continuer mais il est l'heure... ;-)
Mais finalement, Snowtorch est un bon Phideaux. Il faut dire que c'est un gros défaut des suites progressives de multiplier les breaks et de juxtaposer les thèmes sans cohésion et souvent sans accroche mélodique.
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480. PHIDEAUX Number seven (2009) > 4
ONE: DORMOUSE ENSNARED
1. Dormouse - A Theme (1:05)
2. Waiting For The Axe To Fall (6:12) > 5
3. Hive Mind (4:00)
4. The Claws Of A Crayfish (5:40)
5. My Sleeping Slave (3:27)
TWO: DORMOUSE ESCAPES
6. Darkness At Noon (1:50) > 5
7. Prequiem (2:10) > 5
8. Gift Of The Flame (6:10) > 5
9. Interview With A Dormouse (1:10)
10. Thermonuclear Cheese (2:10)
11. The Search For Terrestrial Life (5:30)
12. A Fistful Of Fortitude (2:44)
THREE: DORMOUSE ENLIGHTENED
13. Love Theme From "Number Seven" (7:30)
14. Storia Senti (6:50) > 5
15. Infinite Supply (5:05)
16. Dormouse - An End (2:00)
Phideaux réussit ici la synthèse entre ses albums de chansons au format court avec ses réussites progressives que sont Chupacabras et Domsday afternoon. En effet, Number seven est composé de 16 titres courts réunis pour former un album concept en 3actes.
Number seven s'apparente à un poème symphonique folk empreint d'une nostalgie lumineuse qui donne au groupe son originalité. On ajoutera que les vocaux restent la qualité première de Phideaux avec notamment une extraordinaire Valerie Gracious qui n'a rien à envier à Annie Haslam.
Il est peu judicieux de noter titre à titre cet ensemble et j'ai simplement surligné mes titres préférés dont un étonnant Storia senti, digne des meilleurs titres du prog italien.