L'écho de Progechoes Les classiques du rock progressif et quelques autres
50 ans de rock progressif 100 discographies commentées Le ProgTop 100 de Progechoes ... et plus si affinités...
"Le rock progressif repose sur la création d'univers globaux, alternatifs par des traitements oniriques, surréalistes ou inspirés de la fantasy ou de la science-fiction. Ecouter du rock progressif, c'est souvent laisser son esprit flâner dans un musée d'art contemporain, allant des peintures nostalgiques des impressionnistes, de celles abstraites du groupe munichois du Blaue Reiter jusqu'aux oeuvres contre-culturelles du pop art..." (Jérôme Alberola)
1. Hidden Details (7:36) > 5
2. The Man Who Waved At Trains (5:00) > 4
3. Ground Lift (5:21) > 3
4. Heart Off Guard (2:29) > 4
5. Broken Hill (3:49) > 4
6. Flight Of The Jett (2:12) > 3
7. One Glove (4:30) > 4 8. Out Bloody Intro (2:41) > 5
9. Out Bloody Rageous, Part 1 (4:56) > 5
10. Drifting White (1:47) > 4
11. Life On Bridges (8:05) > 4 12. Fourteen Hour Dream (6:24) > 5
13. Breathe (5:31) > 5
Cinquante ans après le premier Soft Machine, voilà un opus excellent qui n'oublie pas d'où il vient avec deux titres anciens revisités avec bonheur : The man who waved at trains de Bundles et Out bloody de Third. C'est un album varié très agréable où la musicalité et la complicité d'excellents musiciens n'est jamais prise en défaut et où la mélodie n'est jamais oubliée. On passe par le jazz-rock classique où le sax de Theo Travis et la guitare de John Etheridge rivalise de virtuosité (Hidden details, One glove) à des pièces plus ambient pleines de mélancolie (Heart off guard, Drifting white) en passant par des titres plus expérimentaux (Ground lift, Flight of the jett). On appréciera l'ambient Broken hill à la guitare très Santana et le très camélien Fourteen hour dream et on termine doucement avec le très planant Breathe.
1. Over 'n' above (7:24) > 3
2. Lotus groves (4:57) > 3
3. Isle of the blessed (1:56) > 2
4. Panoramania (7:07) > 4 5. Behind the crystal curtain (0:53)
6. Palace of glass (3:22) > 3
7. Hot-biscuit Slim (7:27) > 3
8. (Black) velvet mountain (5:10) > 2
9. Sly monkey (5:00) > 4 10. A lot of what you fancy... (0:35)
Un album qui n'a plus grand chose à voir avec soft Machine et un titre trompeur sur la marchandise. On est loin des trip psyché des débuts et on est plus proche ici des grands orchestres de variété. En effet, la plupart des titres intègrent un orchestre à cordes et hésitent entre grand orchestre de jazz avec sax dominant (Over'n' above) , grand orchestre de variété pour film romantique (Isle of the blessed) parfois dégoulinant de mièvrerie (Velvet mountain) et jazz rock pour les meilleures réussites (Panoramania et surtout le très bon Sly monkey et son dialogue réussi entre le sax et la guitare très fluide d'Allan Hodsworth).
1. Aubade (1:51) > 4
2. The Tale of Taliesien (7:17) > 4
3. Ban-Ban Caliban (9:22) > 4
4. Song of Aeolus (4:31) > 4
5. Out of Season (5:32) > 3
6. Second Bundle (2:37) > 4
7. Kayoo (3:27) > 3
8. The Camden Tandem (2:01) > 3 9. Nexus (0:49)
10. One Over the Eight (5:25) > 4
11. Etika (2:21) > 4
Alors que tous les membres originels ont disparu (si on excepte une courte apparition de Ratledge), Soft Machine propose un album assez surprenant avec des passages de guitare "magique" qui ont fait dresser l'oreille floydienne de Progechoes notamment dans le très floydien Song of Aeolus avec son tempo lent et son caractère bluesy chers à Gilmour. On retrouve ça et là le meme genre de guitare.
Après une courte Aubade du sax sur un fond de guitare acoustique , les deux longs titres suivants sont composés de manière asez simpliste en trois parties. Dans Tale of Taliesien, la guitare propose un thème très doux sur des motifs de piano en boucle puis une guitare plus virevoltante dans la partie centrale avant de reprendre le premier thème en conclusion. Dans Ban-Ban caliban, solo de sax sur rythme afro puis solo de guitare sur un rythme plus lourd de la basse et enfin solo de claviers sur le même rythme afro. Suivent deux plages ambient/planant (Out of season et Second bundle) puis ça se gâte un peu avec le bruitiste Kayoo aux percus et la guitare démonstrative de The camdem tandem. On termine avec un retour au jazz (One over the eight) et un titre hispanisant à la guitare (Etika)
Un album agréable mais qui n'atteint pas les sommets et qui se révèle peu homogène.
1. Hazard Profile Part 1 (9:18) >4
2. Part 2 (2:21) > 4
3. Part 3 (1:05) > 4
4. Part 4 (0:46) > 4
5. Part 5 (5:29) > 4
6. Gone Sailing (0:59) > 4
7. Bundles (3:14) > 4
8. Land Of The Bag Snake (3:35) > 4
9. The Man Who Waved At Trains (1:50) > 4
10. Peff (1:57) > 4
11. Four Gongs Two Drums (4:09) > 3 12. The Floating World (7:12) > 5
La guitare fait une entrée remarquée avec Allan Holdsworth pour un album orienté jazz-rock et guitare.
On commence fort avec un très bon Hazard Profile Part 1 dans lequel Holdsworth nous gratifie d'un long solo très percutant. Après quelques courtes pièces, la suite termine fort avec le clavier vif et flamboyant de la Part 5.
Retour au calme avec quelques arpèges de guitare (Gone sailing) et on retrouve plusieurs titres de bon jazz-rock avec Bundles, Land of the bag snake et Peff (après une courte pause de jazz ambient pour la plage 9).
L'expérimental Four gongs Two drums est assez anecdotique puis on termine sur l'excellent The floating world qui propose une belle rêverie à la flûte sur un rythme hypnotique.
1. Nettle bed (4:47) > 4
2. Carol Ann (3:48) > 3
3. Day's eye (5:05) > 4
4. Bone fire (0:32)
5. Tarabos (4:32) > 4
6. D.I.S. (3:02) > 3
7. Snodland (1:50) > 3
8. Penny hitch (6:40) > 4
9. Block (4:17) > 4
10. Down the road (5:48) > 4
11. The German lesson (1:53) > 3
12. The French lesson (1:01) > 3
Un album de jazz très accessible alternant des titres vifs,sautillants et quelque peu groovy (Nettle bed, Tarabos) avec des plages classiques de Soft Machine dans lesquelles Karl Jenkins développe des soli de sax, hautbois ou flûte sur des motifs répétitifs basse/clavier (Say's eye, Penny hitch, Block, Down the road) le tout entrecoupé de courtes plages ambient/planant qui permettent d'aérer l'ensemble et d'offrir un album sympa qui s'écoute facilement.
Live album (41:45) > 4
1. Fanfare (0:42)
2. All white (4:46)
3. Between (2:24)
4. Riff (4:36)
5. 37 1/2 (6:51)
6. Gesolreut (6:17)
7. E.P.V. (2:47)
8. Lefty (4:56)
9. Stumble (1:42)
10. 5 from 13 (for Phil Seamen with love & thanks) (5:15)
11. Riff II (1:20)
........................................................................................................... Album studio (34:40) > 4.5 1. The soft weed factor (11:18) > 5
2. Stanley stamps Gibbon album (for B.O.) (5:58) > 4 3. Chloe and the pirates (9:30) > 5
4. 1983 (7:54) > 4
Six est composé de deux albums :
> Un premier album live dont on perçoit peu le caractère live et qui se révèle très proche de Fifth. Des rythmes répétitifs, hypnotiques sur lesquels le sax déroule ses soli... (All white, Riff, 37 1/2) Des titres planants de space jazz (Between, E.P.V), un titre plus expérimental avec Lefty et un solo de batterie avec 5 from 13.
Un très bon album de qualité très homogène.
> L'album studio oeuvre dans le space hypnotique qu'on rangerait à posteriori près d'Ozric Tentacles.
- The soft weed factor propose un long trip space en léger crescendo qui malheureusement se repose doucement sans avoir avoir produit l'extase attendue..
- Stanley stamps Gibbon album est plus vif et plus groovy
- Chloe and the pirates, après une intro space, nous offre une superbe intervention du hautbois très orginale
- 1983 plus free et angoissant se révèle finalement assez monotone
1. All White (6:06) > 4
2. Drop (7:42) > 4
3. M C (4:57) > 4 4. As If (8:02) > 5 5. L B O (1:54)
6. Pigling Bland (4:24) > 4
7. Bone (3:29) > 4
Un très bon album basé sur de superbes ambiances mystérieuses très space qui se dessinent pianissimo.
Ces ambiances servent d'intro dans les deux premiers titres (All white et Drop) avant la mise en place de la musique mais elles s'imposent complètement dans MC et Bone. Le meilleur titre est assurément As if dans lequel le support mystérieux de la basse et de la batterie sert de toile de fond aux impro du sax en première partie mais surtout à une ecellente prestation d ela contrebasse en deuxième partie.
Ajoutons deux titres différents : LBO est un solo de batterie dispensable et Pigling bland un titre plus alerte, plus joyeux et très mélodique.
1. Teeth (9:15) > 4 2. Kings and queens (5:02) > 5
3. Fletcher's blemish (4:35) > 2 4. Virtually part 1 (5:16) > 5 5. Virtually part 2 (7:09) > 5 6. Virtually part 3 (4:33) > 5 7. Virtually part 4 (3:23)> 5
Le chant est cette fois totalement absent pour un album qui se tourne complètement vers le jazz et offre aux saxophones une place de choix. Des sax flamboyants mais parfois trop présents et trop démonstratifs (comme dans Teeth) et même tout à fait insupportables (dans Fletcher's blemish). On appréciera plutôt Kings and queens et son motif de basse avec ses quatre notes, répétitives, lanscinantes, hypnothiques..
Et surtout l'excellente suite très progressive Virtually qui joue sur les ambiances et les crescendos. Part 1 :Un départ en douceur avec un duo basse/batterie délicat et au toucher subtil puis un sax cette fois très velouté avec une belle montée crescendo Part 2 : Un très bon duo de sax Part 3 : Une première partie expérimentale, un peu chaotique puis la musique se met en place et évolue sur une belle deuxième partie planante qui se pose doucement dans la Part 4.
1. Facelift* (18:54) > 5 2. Slightly All The Time (18:14) > 5 3. Moon In June (19:18) > 5 4. Out-Bloody-Rageous (19:17)> 5
Quatre longues suites exceptionnelles jamais ennuyeuses et très vivantes sans doute parce qu'étant le résultat d'enregistrements live suivis d'un montage très pertinent en studio. Une habile architecture faisant la part belle au jazz (avec l'apport essentiel des saxophones très présents) mais qui offre une succession d'ambiances contrastées qui permettent de maintenir l'intérêt tout au long de ces quatre longues plages: des moments de jazz expérimentaux cotoient des moments planants, space, psyché ou ambient, des passages de pur jazz, des passages rythmés, jazzy, qui annoncent déjà Caravan, une flûte tullienne ici, un violon habité là, qui pleure et rit sur les rythmes répétitifs (avec claviers obsédants et basse ronflante), des plages plus mélodiques (comme la première partie de Moon in june, seul moment chanté de Robert Wyatt) et des passages hypnotiques ou frénétiques très obsédants, véritables prouesses de musiciens particulièrement en phase dans ces moments de transe... Indispensable !
Les titres de chaque album sont notés de 1 à 5 et la moyenne donne la cotation de l'album.
5 : coups de coeur à écouter en boucle
4 : bons titres
3 : intérêt moyen ou inégal
2 : faible intérêt pour le titre
1 : Ils le vendent ça ? s'emmerdent pas...
Cotation des groupes :
Moyenne des évaluations des albums
+ Nombre d'albums "coup de coeur"
