L'écho de Progechoes Les classiques du rock progressif et quelques autres
50 ans de rock progressif 100 discographies commentées Le ProgTop 100 de Progechoes ... et plus si affinités...
"Le rock progressif repose sur la création d'univers globaux, alternatifs par des traitements oniriques, surréalistes ou inspirés de la fantasy ou de la science-fiction. Ecouter du rock progressif, c'est souvent laisser son esprit flâner dans un musée d'art contemporain, allant des peintures nostalgiques des impressionnistes, de celles abstraites du groupe munichois du Blaue Reiter jusqu'aux oeuvres contre-culturelles du pop art..." (Jérôme Alberola)
1. Garden Of Earthly Delights (3:29) > 4
2. Dignity (6:37) > 4
3. Heart In Hand (8:30) > 4
4. Next Of Kin (7:10) > 4 5. Lovelorn Crime (6:34) > 5
6. Charlatan (5:29) > 4
7. Universal Truth (7:22) > 4
8. The Garroter (6:44) > 4 9. Continuum (7:23) > 5
10. All Things Will Pass (8:31) >5
Après une intro onirique entre Floyd et Tangerine Dream, Opeth propose un bel album de metal progressif mélodique teinté de folk dont les points forts sont les superbes vocaux de Mikael Akerfeldt, de magnifiques lignes de guitare digne de Steve Rothery et une batterie au meilleur de sa forme.
1. Persephone (1:52) > 5 2. Sorceress (5:49) > 5 3. The Wilde Flowers (6:50) > 5 4. Will O The Wisp (5:07) > 5 5. Chrysalis (7:17) > 5 6. Sorceress 2 (3:50) > 5 7. The Seventh Sojourn (5:29) > 5 8. Strange Brew (8:45) > 5 9. A Fleeting Glance (5:06) > 5 10. Era (5:42) > 5 11. Persephone (Slight Return) (0:54) > 5
Un album de qualité (production impeccable, musicalité excellente) avec une diversité très intéressante qui nous montre la palette de tout ce que le groupe peut faire. Les vocaux, excellents, en sont notamment un des exemples. Les guitares également nous ravissent dans tous les genres alternant le flamboyant, l’acoustique (superbe duo de guitare de Persephone), les soli mélodiques, les riffs très expressifs (Sorceress) ou encore le hard classique. Les inspirations ou les clins d’œil aux grands anciens sont légion : - Ambiance vocale des Doors dans Sorceress - Le très tullien Will O the wisp inspiré de Dun Ringill de Jethro Tull (et très supérieur) - Chrysalis, hard rock façon Deep Purple - Sorceress 2 en mode psyché floydien - L’oriental The seven sojourn (titre d’un album des Moody Blues) par ailleurs rappelle le Kashmir de Led Zeppelin - Strange brew fut un titre des Cream mais le titre ici n’a rien à voir. Coup de coeur 2016 bien entendu !
1. Eternal Rains Will Come (6:43) > 5
2. Cusp of Eternity (5:35) > 5
3. Moon Above, Sun Below (10:52) > 5
4. Elysian Woes (4:47) > 5
5. Goblin (4:32) > 5
6. River (7:30) > 5
7. Voice of Treason (8:00) > 5
8. Faith in Others (7:39) > 5
Progechoes tient enfin son coup de coeur Opeth avec cet album qui est une grande réussite dans le progressif. Un album d'une grande musicalité mise en valeur par une excellente production. Quelle clarté dans le son ! Chaque instrument est mis en valeur dans des compositions de grande qualité très fluides avec des breaks cohérents très réussis qui donnent une bonne progressivté à l'ensemble. Que du bonheur !
1. Heritage (2:05) > 4
2. The Devil's Orchard (6:40) > 3
3. I Feel The Dark (6:37) > 4
4. Slither (4:00) > 3
5. Nepenthe (5:37) > 4
6. Häxprocess (6:58) > 3
7. Famine (8:32) > 3
8. The Lines In My Hand (3:49) > 3
9. Folklore (8:17) > 3
10. Marrow Of The Earth (4:19) > 4
Avec cet album, Opeth abandonne complètement le death metal et le chant guttural pour proposer un album de rock progressif. On conserve des passages heavy mais ils s'apparentent davantage au hard 70's qu'au metal. La déception est à la hauteur des espérances. Les matériaux sont là mais l'ensemble n'est pas très passionnant. Si le groupe sait créer des atmosphères intéressantes, ambient, jazz (Nepenthe) ou planantes (I feel the dark) avec beaucoup de musicalité et avec l'apport inhabituelle d'une basse très présente et d'un batteur plus subtil, les compositions manquent une fois de plus de cohérence. L'album est un peu fourre-tout et les titres sont décousus avec des breaks improbables allant même jusqu'à des collages hétéroclites (Famine). On est une fois de plus agacé par des changements intempestifs de niveau sonore passant du forte aupianissimo (ou inversement) de manière incongrue et dérangeante. L'album risque de déplaire aux inconditionnels du death metal habituel sans convaincre les amateurs de progressif.
Après un court titre folk acoustique avec voix féminine, Opeth propose du Opeth habituel avec toujours les mêmes qualités (Les amateurs y trouveront leur compte) et les mêmes défauts de composition. Curieux aussi ce Burden qui commence par 4 minutes de pop, enchaîne avec un beau double solo de guitares et termine avec un gag en forme de guitare désaccordée...
1. Ghost of Perdition (10:29) > 3
2. The Baying of the Hounds (10:41) > 4
3. Beneath the Mire (7:57) > 4 4. Atonement (6:28) > 5
5. Reverie / Harlequin Forest (11:39) > 4
6. Hours of Wealth (5:20) > 4
7. The Grand Conjuration (10:21) > 4
8. Isolation Years (3:51) > 4
L'album montre les deux facettes du groupe. D'un côté, des titres classiques (Ghost of perdition, The baying of the hounds, Beneath the mire, Harlequin forest, The grand conjuration) juxtaposant les moments forts et les moments calmes avec plus ou moins de réussite selon que l'alternance soit ou non artificielle et les liaisons plus ou moins brutales ou cohérentes. On appréciera moins Ghost of perdition et on se prend à espérer un grand The grand conjuration avec ses ambiances Ummagummesques... Mais las... Opeth n'a pas la science du crescendo prometteur et persiste à brusquer les transitions... Tant pis, on se rabat donc sur les titres calmes avec un superbe Atonement et ses ambiances oniriques, mystérieuses et hors du temps. On aime aussi beaucoup Hours of wealth et son chant quasi a capella ainsi que la très belle ballade atmosphérique acoustique Isolation years qui doit rester de Damnation. Notons enfin que l'introduction d'un clavier permet d'enrichir avec bonheur la palette sonore. Prometteur mais on attend encore le coup de coeur.
1. Windowpane (7:44) > 5
2. In My Time Of Need (5:49) > 4
3. Death Whispered A Lullaby (5:49) > 4
4. Closure (5:15) > 4
5. Hope Leaves (4:30) > 4
6. To Rid The Disease (6:21) > 4 7. Ending Credits (3:39) > 5
8. Weakness (4:08) > 3
Opeth fait une pause dans le death metal pour proposer un album acoustique agrémenté de quelques soli électriques soft et mélodiques. Un très bel album entre prog et pop, ambient, éthéré et agréable comme un soir d'été. Plutôt serein que sombre et comme un Lightbulb sun doucement mélancolique...
1. Wreath (11:10) > 3
2. Deliverance (13:36) > 4
3. A Fair Judgement (10:24) > 4
4. For Absent Friends (instrumental) (2:17) > 3
5. Master's Apprentices (10:32) > 4
6. By The Pain I See In Others(13:51) > 4
Si l'on excepte Wreath qui propose un Opeth compact avec ses séries de riffs juxtaposées, l'album est plus intéressant que les précédents par l'apport d'une diversité plus importante dans les sonorités : de beaux passages ambient, beaucoup plus de soli de guitare, de belles séquences chantées très Porcupine Tree et surtout des riffs plus originaux qui ont de la personnalité accompagnés d'une rythmique percutante avec un gros travail du batteur (Deliverance, Master's apprentices). Mais on regrette une fois de plus le défaut de composition puisque ces excellents riffs ne sont que répétés à l'infini et il manque toujours l'idée qui les rendraient sublimes. Au niveau des réclamations, le court titre acoustique dont on se demande bien ce qu'il fait là tout comme le long blanc à la fin de la dernière plage...
1. The Leper Affinity (10:23) > 3
2. Bleak (9:16) > 3
3. Harvest (6:01) > 4
4. The Drapery Falls (10:54) > 4
5. Dirge For November (7:54) > 3
6. The Funeral Portrait (8:44) > 3
7. Patterns In The Ivy (1:53) > 3
8. Blackwater Park (12:08) > 3
Progechoes ne trouve décidément pas son bonheur à l'écoute d'Opeth... La sensation d'entendre toujours la même chose : serait-ce dû à une écoute superficielle ? Et bien non puisqu'une écoute attentive confirme bien la première impression : la composition est le parent pauvre du groupe et les titres ne sont que des successions de riffs répétés un certain nombre de fois et juxtaposés sans progressivité. (Faites le test sur la première plage : premier riff, 8 fois, deuxième riff 4 fois, puis 6 fois, 4 fois, solo, 23 fois (si si) etc...).Les breaks sont toujours aussi inattendus et les parties acoustiques convenues et progechoes n'y trouve qu'un intérêt moyen. Quelques nonchalances wilsonniennes allègent l'ensemble avec Harvest et The drapery fails. (Désolé pour les inconditionnels mais ce n'est que mon avis et pas une chronique)
Les titres de chaque album sont notés de 1 à 5 et la moyenne donne la cotation de l'album.
5 : coups de coeur à écouter en boucle
4 : bons titres
3 : intérêt moyen ou inégal
2 : faible intérêt pour le titre
1 : Ils le vendent ça ? s'emmerdent pas...
Cotation des groupes :
Moyenne des évaluations des albums
+ Nombre d'albums "coup de coeur"