1197. RIVERSIDE Wasteland (2018) > 4.45

1. The Day After (1:48) > 4
2. Acid Rain (6:02) :
- Part 1: Where Are We Now? > 3
- Part 2: Dancing Ghosts > 5
3. Vale of Tears (4:48) > 4
4. Guardian Angel (4:24) > 4
5. Lament (6:10) > 4
6. The Struggle for Survival
- Part 1: Dystopia > 5
- Part 2: Battle Royale > 5
7. River Down Below (5:43) > 5
8. Wasteland (8:27) > 5
9. The Night Before (4:08) > 5

Une nouvelle pépite de Riverside qui propose ici un album post apocalyptique de par le thème de l’album et parce que c’est le premier opus sans Piotr Grudzinski qu’on peut voir parfois en filigrane dans le texte. Les ambiances oniriques nous enchantent une nouvelle fois et la variété des guitares est toujours intéressante allant de l’acoustique des ballades aux riffs veloutés et  bondissants du metal-prog et passant à l’occasion par le hard ou la sonorité des Shadows. Les vocaux sont encore meilleurs et se diversifient avec une très belle voix grave et folk dans les superbes ballades ou un registre grunge sur Vale of tears. Par ailleurs, l’album offre un bel équilibre entre les rythmiques lourdes et les douces mélancolies en n’oubliant jamais l’aspect mélodique.

1011. RIVERSIDE Love, fear and the time machine (2015)  >  4

1. Lost (Why Should I Be Frightened By a Hat?) (5:52) > 5
2. Under the Pillow (6:47) > 3
3. ‪#Addicted (4:52) > 4
4. Caterpillar and the Barbed Wire (6:56) > 3
5. Saturate Me (7:08) > 4
6. Afloat (3:11) > 5
7. Discard Your Fear (6:42) > 3
8. Towards the Blue Horizon (8:09) > 4
9. Time Travelers (6:42) > 5
10. Found (The Unexpected Flaw of Searching) (4:03) > 4

Ce sera donc le premier album de Riverside dont Progechoes ne fera pas un coup de coeur. Non pas que l'album ne soit pas excellent. Il l'est, mais sans doute Riverside ne sait-il pas se renouveler à l'instar d'un Pink Floyd dont les albums étaient tous différents. L'album navigue entre du Lunatic Soul et du Riverside classique et s'apparenterait plutôt à un album solo. En effet, c'est ici la performance vocale de Mariusz Duda qui occupe toute l'attention ; les instruments sont moins mis en valeur et la musicalité de l'ensemble est en deçà avec quelques tuttis plus brouillons auxquels le groupe ne nous avait pas habitué.
De superbes chansons sont ici les stars de l'album avec leurs mélodies délicates, la voix sublime de Mariusz Duda associée à un metal cristallin et une production très soignée. Lost est un petit bijou, Afloat évoque la belle mélancolie d'un Pinapple Thief, Time Travelers est au niveau d'un Simon and Garfunkel et Towards the blue horizon égale le meilleur Marillion de Hogarth. Et n'oublions les très bons #Addicted et Found. Pour le Riverside clasique, on appréciera Saturate me très proche de Porcupine Tree. Seulement, l'album compte cette fois quelques titres plus dispensables, plus convenu (Under the pillow), plus ordinaire (Caterpillar and the barbet wire) ou plus pop (Discard your fear).
 

276. RIVERSIDE  Anno domini high definition (2009) > 5

1. Hyperactive (5:45) > 5
2. Driven To Destruction (7:06) > 5
3. Egoist Hedonist (8:56) > 5
4. Left Out (10:59) > 5
5. Hybrid Times (11:53) > 5

Après la trilogie que l'on sait, Riverside propose un album de metal progressif de haute volée.
Je ne suis pas connaisseur du metal et si Dream Theather m'avait fait découvrir le genre, le chant criard et la batterie qui cogne m'avait vite éloigné du style.
Cette fois, je suis conquis car la production est excellente et le son, très puissant, est d'une sublime clarté. La voix n'est pas criarde et j'apprécie toujours autant M. Duda, la batterie est très subtile, la guitare tour à tour puissante et mélodique, les claviers flamboyants et la basse monstrueuse d'efficacité et de puissance.
Et puis... Il y a Left out ! ! Wouahh ! Quel titre !
Une superbe intro puis les couplets où le chant, accompagné très subtilement par une guitare et une basse très claires et concises, alterne  avec des parties de guitare et de claviers parfois jazzy de plus en plus puissantes à chaque apparition..
Puis, à 6 mn, le break... Et la basse exceptionnelle introduit une fin instrumentale monstrueuse, une espèce de hard-rock à la Deep Purple mais avec la puissance du meatl et l'excellence de la production actuelle.
Left out est une pépite, un des meilleurs titres du siècle !!!!

Que sera le prochain album ? Il ne faut surtout pas refaire un 2° Anno...J'espère que Riverside va explorer de nouvelles contrées. Cet album ouvre quelques pistes. Le côté orientalisant apparu dans Driven to destruction ou Egoist hedonist est intéressant et Riverside pourrait tenter d'introduire des influences ethniques dans son metal progressif. Et puis, le côté jazzy, entrevu furtivement dans Left out, est sans conteste une voie qui pourrait s'avérer passionnnante.

 

274. RIVERSIDE  Second life syndrome (2005) > 5

1. After (3:31) > 5
2. Volte-Face (8:40) > 5
3. Conceiving You (3:39) > 5
4. Second Life Syndrome (15:40) > 5
5. Artificial Smile (5:27) > 5
6. I Turned You Down (4:34)  > 5
7. Reality Dream III (5:01) > 5
8. Dance With The Shadow (11:38) > 5
9. Before (5:23) > 5

Deuxième album et deuxième coup de coeur.
Riverside propose un metal symphonique de haute volée servi par un chanteur extraordinaire dont la voix s'accorde parfaitement avec la musique du groupe. Moins floydien que le premier et plus metal.
Intros mystérieuses sombres et inquiétantes, basse mystérieuse qui soutient bien le propos et guitare excellente qui alterne le côté mélodique, magique et bluesy gilmourien avec les riffs metal puissants.