522. ANATHEMA We're here because we're here (2010) > 3.60
1. Thin Air (5:59) > 3
2. Summernight Horizon (4:12) > 3
3. Dreaming Light (5:47) > 5
4. Everything (5:05) > 4
5. Angels Walk Among Us (5:17) > 3
6. Presence (2:58) > 4
7. A Simple Mistake (8:14) > 4
8. Get Off, Get Out (5:01) > 2
9. Universal (7:19) > 3
10. Hindsight (8:10) > 5
A l'issue de la première écoute il y a quelques mois, Progechoes, déçu, avait laissé l'album...
Finalement, cet album finit par nous charmer agréablement. L'évolution d'Anathema n'est pas banale : des premiers albums au doom-death lugubre, nous voici dans les sphères éthérées de l'athmosphérique pour un album somme toute très sympathique. Reconnaissons au groupe de ne pas refaire toujours le même album et de progresser dans sa démarche. ( En espérant que le prochain Anathema ne donne pas dans l'ambient pour salle d'attente à la Eno ).
Entre post rock, pop athmosphérique et prog mélancolique à la Pineapple Thief, les différentes plages présentent une grande unité et on retrouve tout au long de l'album les mêmes caractéristiques : des motifs répétitifs de piano sur lesquels vient se développer un crescendo (ou deux) plus ou moins réussi qui explose dans un tutti souvent brouillon et se termine par un break apaisant et bienvenu.
On commence doucement avec le pop post rock Thin air puis le pop rock Summerlight horizon.
Dreaming light est le meilleur titre avec son chant très beau proche de IQ et un crescendo épique pour le coup très réussi. Everything est dans la même veine épique très proche de Pineapple Thief.
Angels walk among us, après une intro directement sorti du And then there were three de Genesis, propose un pop rock inégal au tutti brouillon.
Presence, athmosphérique (vocal parlé sur nappes de claviers) sert d'introduction à la plage suivante, A simple mistake, qui offre une belle montée en puissance mais qui se dilue à nouveau dans un tutti brouillon.
On oublie Get off et on passe rapidement sur Universal qui montre une nouvelle fois la difficulté de travailler avec un orchestre à cordes sans tomber dans la musique de film.
Enfin, l'excellent Hindsight propose le crescendo le plus réussi de l'album, pas du tout brouillon celui-là, très clair avec une belle mélodie.