L'écho de Progechoes Les classiques du rock progressif et quelques autres
50 ans de rock progressif 100 discographies commentées Le ProgTop 100 de Progechoes ... et plus si affinités...
"Le rock progressif repose sur la création d'univers globaux, alternatifs par des traitements oniriques, surréalistes ou inspirés de la fantasy ou de la science-fiction. Ecouter du rock progressif, c'est souvent laisser son esprit flâner dans un musée d'art contemporain, allant des peintures nostalgiques des impressionnistes, de celles abstraites du groupe munichois du Blaue Reiter jusqu'aux oeuvres contre-culturelles du pop art..." (Jérôme Alberola)
1. Il Tempo Millenario (21:43) > 2
2. Il Cerchio del Comando (9:57) > 3
3. Vacuo Senso (11:01) > 4
Progechoes s'était dit qu'il ne suivrait plus La Mashera et il aurait dû s'en tenir là...
Rien de nouveau ici. Le premier titre semble bien s'annoncer avec un esprit crimsonien sympa puis cela devient pénible avec un long titre à la progressivité très aléatoire, une musicalité absente, une basse peu imaginative et un chant médiocre omnipésent. Le deuxième titre est classiquement prog italien. Le troisième titre passe mieux sans doute grâce au dopage au saxo. Mais bon, on en restera là avec ce groupe.
845. LA MACHERA DI CERA Le porte del domani (2013) > 3.77
1. Ritorno Dal Nulla (8:40) > 4 2. La Guerra Dei Mille Anni (4:30) > 5
3. Ritratto Di Lui (2:50) > 3
4. L'enorme Abisso (5:46) > 3
5. Ritratto Di Lei (4:49) > 4
6. Viaggio Metafisico (3:44) > 3
7. Alba Nel Tempio (4:23) > 4
8. Luce Sui Due Mondi (5:11) > 4
9. Alle Porte Del Domani (5:21) > 4
Cet album se veut être la suite du Felona e sorona de Le Orme (1973). La pochette représente une oeuvre réalisée en même temps que la pochette du Felona et le premier titre (Ritorno dal nulla) fait la liaison avec le dernier de l'album de 1973 (Ritorno al nulla). La musique est un progressif italien traditionnel dans la lignée des illustres prédécesseurs mais Progechoes, même s'il a apprécié l'album, n'a pas été forcément enthousiasmé. Les mélodies chantées n'ont pas la délicatesse qu'on trouvait chez Le Orme et la musique voulant visiter des styles différents perd en unité avec un déficit de progressivité comme dans L'enorme abysso (défaut déjà observé chez La Maschera). On y trouvera ça et là des claviers synthétiques, des riffs crimsoniens, de la flûte délicate ou plus agressive, des cuivres débridés, du symphonisme italien ou encore des séquences space comme dans Alle porte del domani. Progechoes a particulièrement aimé le folk très tullien (de Jethro Tull) de La guerra dei mille anni.
484. LA MASCHERA DI CERA Petali di fuoco (2010) > 4.2
1. Fino All'Aurora (6:44) > 4
2. D-sigma (4:14) > 3
3. 4.18 (1:37) > 4
4. Discesa (7:32) > 4 5. Tra Due Petali Di Fuoco (6:07) > 5 6. L'inganno (7:20) > 5 7. Agli Uomini Che Sanno Già Volare (4:37) > 5
8. Il Declino (5:47) > 4
9. Phoenix (5:08) > 3 10. La Notte Trasparente (7:47) > 5
La Maschera di cera s'émancipe cette fois des 70's et des indigestions de claviers et propose un album beaucoup plus original et varié.
Les deux premières plages sont dans la continuité des albums précédents. Fino all'aurora et son intro très Pendragon est une plage de pop-rock avec encore beaucoup de claviers que l'on qualifiera de chatoyants ou de boursouflés selon son humeur...
Et puis, après un intermède à la guitare acoustique (4.18) qui semble annoncer la suite, le groupe évolue.
Moins de claviers et une musique plus acoustique avec plus de subtilité et avec des duos et des trios flûte/guitare acoustique/piano qui multiplient les trouvailles musicales délicieuses. Le chant se partage désormais entre le lyrisme habituel et un chant plus doux tout en retenue et porteur de beaucoup plus d'émotion. ( Tra due petali di fuoco, La notte transparente ou le superbe Agli uomini che sanno gia volare)
Les compositions sont plus fluides avec enfin une meilleure articulation entre les thèmes. (L'inganno, Tra due petali di fuoco).
Beaucoup plus varié donc dans le chant mais aussi par les passages jazzy ( Discesa, Il declino), par une flûte moins tullienne et souvent celtisante et surtout par la présence d'un guitariste à temps plein qui vient équilibrer le propos avec notamment deux très beaux solos dans La notte transparente.
Voilà qui réconcilie Progechoes avec le masque de cire...
1. Porta del Cielo (1:10) > 3
2. Doppia Immagine (7:49) > 3
3. Un Senso All'impossible (10:18) > 3
4. Orpheus (4:45) > 3
5. Nuova Luce (10:13) > 3
6. Enciclica 1168 (24:29) > 3
7. Schema (v.s.d.) (3:41)> 3
Je dois dire que je décroche de ce groupe à l'occasion de ce troisième album.
Finalement, c'est peu varié et on a toujours la même musique quelle que soit la plage : des compositions dont je ne saisis pas la logique, ( comme des thèmes juxtaposés sans lien) un chant omniprésent qui devient lassant parfois à la limite de la variété italienne, des claviers, des claviers, des claviers.., toujours la même basse ronflante et toujours la même flûte tullienne...
482. LA MASCHERA DI CERA Il grande labirinto (2003) > 3.4
1. Il Viaggio Nell' Oceano Capovolto (parte 1) (13:45) >3
2. Il Grande Labirinto (9:43) > 4
3. Il canto Dell'inverno (3:00) > 3
4. Ai Confini Del Mondo (12:41) > 4
5. Il Viaggio Nell' Oceano Capovolto (parte 2) (22:35)> 3
Ce deuxième album de qualité est toujours très 70's et pourra donc manquer d'originalité. Mais ce n'est pas ce qui modère mon jugement. Il viaggio, la longue suite de 36 mn me laisse sur ma faim : la composition manque de progression et se contente d'aligner des parties chantées (avec claviers omniprésents) beaucoup trop nombreuses entrecoupées d'une foultitude de breaks ( pas moins de 8 il me semble). Le chant se fait moins lyrique que sur le premier album mais plus tourmenté, invocateur ou plaintif. Les passages les plus intéressants sont les intermèdes free plus expérimentaux et le superbe crescendo épique final. Il gande labirinto et Al confini del mondo sont beaucoup plus intéressants car ils laissent plus de place aux passages instrumentaux très crimsoniens avec moins de claviers, une basse très présente, des passages lourds très prenants et de superbes interventions de la flûte ou du piano.
Il canto dell'inverno est un intermède instrumental à tendance classique, intéressant avec sa cavalcade de pianos et ses hautbois mais qui se révèle un peu court.
Un album de classique prog italien qui revisite les grandes heures du prog 70's.
1. La Maschera di Cera (19:21) > 4
Après une intro qui hésite entre Genesis et King Crimson, le chant italien vient une nouvelle fois nous charmer par son lyrisme nostalgique. La suite en 6 parties visite tour à tour le symphonique lumineux et mélodique entre Genesis et Moon Safari, le côté sombre et inquiétant crimsonien et les envolées tulliennes de la flûte omniprésente.
On regrettera le manque de liant entre les différentes parties.
2. Del Mondo che Crolla (6:00) > 4
Titre soutenu par les riffs lourds de la basse et qui voyage entre Jethro Tull et Noir Désir
3. Del Mio Abisso e del Vuoto (9:41) > 4
La partie chantée accompagnée de claviers chatoyants est encadrée par 2 parties excellentes : un duo jazzy piano/flûte en intro et une conclusion superbe, sombre et mystérieuse avec ses riffs lourds et ses vocalises.
Evidemment, la fin vous rappelle quelque chose...
4. Del Mio Volo (7:07) > 4
Flûte, chant et claviers mélodiques épiques.
Les titres de chaque album sont notés de 1 à 5 et la moyenne donne la cotation de l'album.
5 : coups de coeur à écouter en boucle
4 : bons titres
3 : intérêt moyen ou inégal
2 : faible intérêt pour le titre
1 : Ils le vendent ça ? s'emmerdent pas...
Cotation des groupes :
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