773. THE PINEAPPLE THIEF All the wars (2012) > 4.11
1. Burning Pieces (4.10) >3
2. Warm Seas (3.56) > 4
3. Last Man Standing (5.09) > 4
4. All the Wars (3.35) > 5
5. Build a World (3.53) > 4
6. Give It Back (6.58) > 3
7. Someone Pull Me Out (3.58) > 5
8. One More Step Away (3.05) > 4
9. Reaching Out (9.43) > 5
Encore un très bon album dans la lignée des précédents avec un pop-rock empreint d'une mélancolie assez douloureuse dont Bruce Soord ne se débarrasse pas. Cela donne encore de superbes chansons comme All the wars et Someone pull me out. Au bureau des réclamations, on pourra regretter certains passages brouillons en "tutti-pudding" où le chant est noyé dans la masse. Au rayon nouveauté, on appréciera l'utilisation d'un important orchestre à cordes parfaitement utilisé et qui renforce les couleurs émotionnelles (ici la mélancolie, là l'angoisse, ailleurs, l'espoir).
Avec Reaching out, The Pineapple Thief signe l'un de ses meilleurs titres. On pourra y voir le passage du thanatonaute d'abord difficile parmi les ténèbres puis la lumière pleine d'espoir là-bas au loin.. Après une très belle intro (arpèges de guitare, cordes et chant), un motif répétitif, post-rock, angoissant se met en place sur la répétition de la dernière phrase du texte 'I'm reaching out but I know it's too late" comme s'il se complaisait dans la douleur. Les cordes prennent le relais renforçant l'angoisse sur nappes de claviers imparables pour un passage difficile et Bruce Soord pleure à l'infini "As cruel as I can be to you". Et puis les cordes, hypnothiques, font revivre l'espoir et tout devient enfin lumineux avec un crescendo final très fort émotionnellement.
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469. THE PINEAPPLE THIEF Someone here is missing (2010) > 3.88
1. Nothing at Best (4:09) > 4
2. Wake Up The Dead (4:24) > 3
3. The State We're In (3:19) > 5
4. Preparation For Meltdown (7:27) > 3
5. Barely Breathing (3:44) > 5
6. Show A Little Love (3:59) > 3
7. Someone Here Is Missing (3:53) > 3
8. 3000 Days (6:10) > 4
9. So We Row (8:19) > 5
Pineapple Thief met du rythme et de la puissance dans sa musique. Si l'athmosphère habituelle du groupe est conservée dans le chant, la plupart des titres sont soutenus par un rythme rapide, répétitif, de tendance electro avec un son clair et revigorés par des riffs d'un metal très porcupinien qu'on a mille fois entendu. La plupart des titres jouent l'alternance entre ces différentes composantes avec des tutti au son confus et peu réussis. (Wake up the dead, Preparation for meltdown).
La meilleure réussite de cette nouvelle tendance est So we row qui ne se contente pas d'une juxtaposition d'ambiances mais offre de belles variations sur le motif rythmique de base avec un ajout successif des instruments du plus bel effet.
Finalement, si le souci de renouvellement est louable, on se plaît à préférer les deux plages athmosphérico-mélancoliques traditionnelles du groupe avec leur superbe mélodie (The state we're in, Barely breathing).
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297. THE PINEAPPLE THIEF Tightly unwood (2008) > 4,11
1. My Debt to You (5:19) > 5
2. Shoot First (4:12) > 4
3. Sinners (4:52) > 4
4. Tightly Wound (6:35) > 4
5. The sorry State (4:11) > 3
6. My Bleeding Hand (4:20) > 3
7. Different World (10:44) > 5
8. And So Say All Of You (4:05) > 4
9. Too Much To Loose (15:12) > 5
Tightly unwood est dans la continuité de What we have sawn.
Tout en gardant le cadre pop-songs mélancoliques, le groupe met désormais plus de musicalité et d'ampleur dans ses compositions avec des passages plus rock, une once de metal (dans Too much to loose) et une touche d'expérimentations ça et là.
On retiendra particulièrement la superbe chanson toute simple qui ouvre l'album (My debt to you est un petit bijou) et l'excellent titre progressif Too much to loose qui revisite à la fois Pink Floyd, Porcupine Tree et Archive.