1012. SPOCK'S BEARD  The oblivion particle (2015) > 4.11

1. Tides of Time (7:45) > 4
2. Minion (6:53) > 3
3. Hell's Not Enough (6:23) > 3
4. Bennett Built a Time Machine (6:52) > 5
5. Get Out While You Can (4:55) > 4
6. A Better Way to Fly (8:57) > 5
7. The Center Line (7:05) > 4
8. To Be Free Again (10:24) > 5
9. Disappear (6:36) > 4

Un très bon Spock's Beard dans la lignée du précédent mais un ton légèrement en-dessous. On retrouvera avec plaisir les mêmes influences : Genesis et Kansas dans Tides of time, Gentle Giant et Beardfish dans l'excellent A better way to fly, très expérimental et très prog, Kansas et Gentle Giant dans Disappear avec un solo de violon du violoniste de Kansas. Ajoutons un très beau To be free again dans lequel Ryo Okumoto nous régale au piano et  Bennet built a time machine, belle folk-song proche de Moon Safari pour le chant.
Mais l'album compte quelques faiblesses au niveau du chant assez quelconque dans un Minion qui part dans tous les sens, qui s'impose sans convaince dans Hell's not enough ou qui gâche un peu un très bon The center line.
 

871. SPOCK'S BEARD Brief nocturnes and dreamless sleep (2013) > 5 ♥

CD1
1. Hiding Out (7:13) > 5
2. I Know Your Secret (7:40) > 4
3. A Treasure Abandoned (8:53) > 5
4. Submerged (4:57) > 5
5. Afterthoughts (6:08) > 5
6. Something Very Strange (8:23) > 5
7. Waiting For Me (12:36) > 5

CD2 (édition limitée indispensable)
1. The Man You're Afraid You Are (7:11) > 5
2. Down A Burning Road (6:51) > 5
3. Wish I Were Here (6:33) > 5
4. Something Very Strange / Sanctified (Remix) (5:09)  > 5
 

Progechoes a grand plaisir à écouter en boucle ce superbe album de Spock's Beard qui allie avec merveille le prog symphonique et le heavy mélodique en visitant de nombreuses références du prog qu'on adore.. Côté symphonique, le prog lumineux est l'honneur sur les traces de Yes avec quelques détours chez Genesis. Côté heavy prog, on visite Kansas avec notamment un chant proche de Steve Walsh et on évoque Porcupine Tree par quelques riffs bien typés (sur Hiding out ou Submerged). Mais le voyage nous mène sur la trace de nombreux prédécesseurs illustres et chacun reconnaîtra au fil des titres King Crimson et Beardfish (dans The man you're afraid you are) , Gentle Giant (harmonies vocales de Afterthoughts), Pink Floyd (très beau solo de guitare de Waiting for me), Santana (guitare au début de Down a burning road) , Uriah Heep (Down a burning road)  ou encore Simon and Garfunkel dans l'excellent Something very strange.
L'album est un régal et réserve des pépites à chaque instant. Les compositions sont excellentes avec des breaks cohérents aux liaisons parfaites. Ici, pas de "tutti pudding" (que Progechoes abhorre dans certains albums de SB) mais des musiciens excellents qui mettent leur talent au service de la mélodie et de la musicalité. SB nous offre un festival de vocaux excellents, très variés (en solo, duo, choeur, harmonies vocales) et de tous styles (allant de Steve Walsh à Simon and Garfunkel en passant par Queen ou Gentle Giant...). Festival de guitares  avec deux guitaristes au top, claviers flamboyants de Ryo Okumoto et basse yessienne nous ravissent tout au long de l'album. Coup de coeur !

612. SPOCK'S BEARD   SB  (2006) > 2.81

1. On A Perfect Day (7:47) > 3
2. Skeletons At The Feast (6:33) > 3
3. Is This Love (2:51) > 2
4. All That's Left (4:45) > 4
5. With Your Kiss (11:46) > 2
6. Sometimes They Stay, Sometimes They Go (4:31) > 2
7. The Slow Crash Landing Man (5:47) > 3
8. Wherever You Stand (5:09) > 3
9. Hereafter (5:01) > 2
10 à 13 As Far As The Mind Can See (16:58) > 4
14. Rearranged (6:07) > 3

Un Spock's Beard de plus... sans plus... Un SB habituel avec ses titres aux compositions incohérentes tel  With your kiss et  On a perfect day dont la partie centrale est pourtant très musicale. Un SB très disparate avec des titres rock quelconques voire insupportable (Is this love), son instrumental aux claviers flamboyants (Skeletons at the feast), ses pop-songs plus ou moins réussies ou encore un Herafter minimaliste inutile au piano...
Du côté des satisfactions, notons la suite As far the mind can see, percutante et cohérente avec une partie jazz intéressante et de beaux vocaux à plusieurs voix dans la pop-song All that's left.

610. SPOCK'S BEARD  Feel euphoria  (2003)  >  2.57

1. Onomatopoeia (5:16) > 4
2. The Bottom Line (7:33) > 2
3. Feel Euphoria (7:20) > 2
4. Shining Star (4:06) > 3
5. East Of Eden, West Of Memphis (7:05) > 3
6. Ghosts Of Autumn (6:53) > 2
7 à 13. A Guy Named Sid > 2

Le premier album sans Neal Morse n'est pas très intéressant. Le groupe retombe dans les errances de l'incohérence pour les compositions de The bottom line et de la suite A guy named Sid (suite par ailleurs assez insupportable notamment par ses claviers).
On pourra apprécier le metal d'Onomatopoeia ou la ballade pop Shining star à la rigueur mais comment supporter Feel euphoria (le titre) qui accumule les sons rédhibitoires (voix trafiquée, rythmes synthétiques, caisse claire insupportable, guitare saturée) et Ghosts of autumn qui concourt pour le slow de l'été 2003 avec un solo de guitare très quelconque.

Sinon, quoi de neuf sans Neal Morse ?
Le chant est correct (sauf dans Carry on, la plage 13, où le chant est très mauvais) mais moins varié, les guitares sont plus présentes surtout par les riffs metal assez quelconques mais ne convainquent pas dans les soli et la batterie est plutôt insupportable et peu subtile...

608. SPOCK'S BEARD  V  (2000)  > 2.83

1. At the End of the Day (16:30) > 4
2. Revelation (6:04) > 2
3. Thoughts (Part II) (4:41) > 5
4. All on a Sunday (4:12) > 2
5. Goodbye to Yesterdays (4:40) > 2
6. The Great Nothing (27:18)> 2

Même l'opus déclaré chef d'oeuvre par le tropisme des chroniqueurs progressifs a du mal à passer dans l'univers de Progechoes qui ne retiendra véritablement que la part 2 de Thoughts qui met à l'honneur de manière égale le chant avec une superbe mélodie et des harmonies vocales excellentes comme savaient les faire Gentle Giant ou Yes.
Les autres titres courts ? Un Revelation insupportable avec tutti bruyant et chant inaudible et deux titres pop sans grand relief, All on a sunday et Goodbye to yesterdays qui lorgne vers les Beatles sans convaincre.

Quant aux deux suites, on appréciera bien davantage At the end of the day qui, une fois n'est pas coutume, se révèle cohérente à l'écoute et propose de beaux passages instrumentaux où les instruments sont bien mis en valeur de manière plus claire ( le passage épique au cor vers 4',  flamenco vers 5' , jazzy vers 6'20, beau solo de guitare à 8'15) et des vocaux très intéressants en deuxième partie avec un jeu de question/réponse vocalises/chant de N. Morse. Ceci dit, cette suite comporte encore quelques défauts qui ne permettent pas un coup de coeur (un tutti compact entre 2' et 4', défaut récurrent de Spock's Beard, quelques breaks où l'on passe du coq à l'âne et une fin peu enthousiasmante.

Enfin, la très longue suite The great nothing, bien que contenant de petites pépites,  est une caricature de prog sans cohérence avec des breaks à gogo et qui ne permettent pas à une écoute attentive de se projeter dans une progression fluide et plaisante.