Bilan des écoutes Mona Lisa

 Le coup de coeur de mes 70's

- Le petit violon de monsieur Grégoire (1977) > 5

Albums intéressants

- L'escapade (1974) > 3.66
- Avant qu'il ne soit trop tard (1978) > 3.50

Albums décevants

- Grimaces (1975) > 2.85
- Del'ombre à la lumière (1998) > 2.55
- Vers demain (1979) > 1.8

672. MONA LISA  Vers demain  (1979) > 1.8

1. Maldonne (2:02) > 2
2. Prélude À L´Efer (3:30) > 2
3. Bla Bla Bla (3:11) > 1
4. Le Rat Débile Et Le Rat Déchanté (4:11) > 2
5. Vers Demain (3:20) > 2
6. Curriculum Vitae (4:52) > 3
7. Maria (3:15) > 3
8. A Tombeau Ouvert (3:20) > 1
9. Rien Ne Va Plus (4:01) > 1
10. Rétrospective (4:30) > 1
Bonus tracks:
11. Ne Dis Jamais (3:45)
12. Photo De Mariage (5:00)
13. Lulu (5:20)

Dominique Le Guennec n'est plus là et le groupe se recompose différemment (Francis Poulet, le batteur devient chanteur et le clavier devient guitariste) pour un album complètement raté. Des titres courts de variété avec un chant qui oscille entre le quelconque et le mauvais ,une musique aux abonnés absents et des textes axés sur une critique de la société pleine de clichés. La réédition en Cd de 1994 propose en bonus des titres peu intéressants qui étaient prévus pour un sixième album qui n'a jamais vu le jour.

670. MONA LISA Le petit violon de Monsieur Grégoire (1977) > 5 ♥

1. Le Chant des glaces (4:30) > 5
2. Allons Z'enfants (6:15) > 5
3. Le publiphobe (2:27) > 5
4. Solaris (2:50) > 5
5. Le petit violon de Mr Gregoire (20:32) > 5

Progechoes a une tendresse particulière pour cet album (la pochette peut-être) et le coup de coeur s'impose même si l'album n'est pas parfait mais son écoute est toujours un plaisir. Dominique Le Gunnec a laissé de côté le chant trop loufoque de Grimaces et sans délaisser complètement l'aspect théâtral propose cette fois un chant plus accessible aux mélodies mémorisables.
Quant à la musique, elle reprend toute sa place avec un excellent nouveau guitariste très présent qui offre de beaux développements de guitare tout au long de l'album accompagné d'une basse très présente et très yessienne.
Voilà donc un album de rock symphonique plus personnel qui reste proche d'Ange et Genesis mais n'est pas sans rappeler Yes. Si le son est daté, l'ensemble est très agréable, frais, lumineux et quelque peu jubilatoire comme l'instrumental Solaris. Allons z'enfants est un rock théâtral antimilitariste et  Le publiphobe est un exercice de style humoristique et critique qui raconte une journée ordinaire en n'utilisant que des noms de marques sur un fond de nappes d'orgue quasi religieux. Le monde n'a pas tant changé depuis le temps...
Quant à la plage titre, Le petit violon de Monsieur Grégoire, c'est une superbe suite symphonique en 3 parties très réussie.
Un des meilleurs albums de rock progressif français des 70's !

668. MONA LISA L'escapade (1974) > 3.66

1. Prélude à l'escapade (2:10) > 3
2. Le fantôme de Galashiels  (6:40) > 4
3. Voyage vers l'infini (3:45) > 3
4. Les vieilles pierres (8:16) > 4
5. Le colporteur (8:15) > 4
6. Petit homme de la terre (12:07) > 4
Bonus tracks on cd release:
7. Diableries
8. Les vieilles pierres

Groupe français des 70's à ranger aux côtés d'Ange et Genesis.
Une écoute délicieusement datée avec un son très moyen qui donne l'impression d'un enregistrement live mais qu'importe... Le chant théâtral de Dominique Le Guennec situe tout de suite le groupe dans la lignée d'Ange et peut se révéler agaçant à certaines oreilles surtout quand il exagère  encore l'emphase ordinaire d'autant que le chant domine trop la musique quand il est présent mais il faut remarquer que les parties chantées ne sont pas forcément dominantes et laissent souvent place à la musique. Une musique délicatement surannée plutôt dépouillée et acoustique mais qui se révèle très expressive et très suggestive et s'y prend à merveille pour poser les ambiances des titres par les bruitages (le vent, les cloches, la porte qui grince et la chaîne amènent Le fantôme de Galashiels ; le pas du cheval et les grelots pour Le colporteur), les airs empruntés (Amazing Grace dans Le fantôme de Galashiels, la lettre à Elise dans Les vieilles pierres) ou encore les instruments (La flûte très présente apporte un côté ancien au Colporteur par exemple).
Le petit homme de la terre est assurément le meileur titre de l'album avec sa première partie qui rappelle le Floyd d'Ummagumma et sa seconde partie qui évoque sans peine Genesis mais les exagérations vocales e Le Guennec empêchent le coup de coeur...