L'écho de Progechoes Les classiques du rock progressif et quelques autres
50 ans de rock progressif 100 discographies commentées Le ProgTop 100 de Progechoes ... et plus si affinités...
"Le rock progressif repose sur la création d'univers globaux, alternatifs par des traitements oniriques, surréalistes ou inspirés de la fantasy ou de la science-fiction. Ecouter du rock progressif, c'est souvent laisser son esprit flâner dans un musée d'art contemporain, allant des peintures nostalgiques des impressionnistes, de celles abstraites du groupe munichois du Blaue Reiter jusqu'aux oeuvres contre-culturelles du pop art..." (Jérôme Alberola)
1. To The Bone (6:41) > 4 2. Nowhere Now (4:03) > 3 3. Pariah (4:46) > 4 4. The Same Asylum As Before (5:14) > 4 5. Refuge (6:43) > 4 6. Permanating (3:34) > 2 7. Blank Tapes (2:08) > 3 8. People Who Eat Darkness (6:02) > 2 9. Song Of I (5:21) > 2 10. Detonation (9:19) > 2 11. Song Of Unborn (5:55) > 4
1. My Book Of Regrets (9:23) > 4 2. Year Of The Plague (4:15) > 4 3. Happiness 3 (4:31) > 4 4. Sunday Rain Sets In (3:50) > 4 5. Vermillioncore (5:09) > 4 6. Don't Hate Me (9:34) > 5
Un album court utilisant du matériel issu d'albums précédents et qui se révèle excellent. On apprécie d'entrée My book of regrets et sa basse du tonnerre... On aime beaucoup les trois instrumentaux très intéressants bien qu'un peu courts : • pour le matin, Year of the plague, serein, bucolique, liquide... • pour l'après-midi, le rock soutenu de Vermillioncore • pour le soir, le prog jazz de Sunday rain sets in On prend du plaisir avec Happiness 3, pop-song typique de Porcupine Tree. Et on termine en beauté avec une superbe version de Don't hate me. Petit bémol pour la batterie peu subtile qui martèle notamment dans Happiness 3 et Vermillioncore
Retour aux sources pour Steven Wilson avec un album qui revisite le meilleur Porcupine Tree. On retrouvera avec plaisir les rythmes rapides des premiers albums, les vocaux type Beatles de Lightbulb sun avec de beaux arrangements (3 Years older), les pop-songs et les ballades de qualité (Hand cannot erase, Routine, Happy returns) ou encore l'alternance des moments calmes et des fortissimo avec une touche de metal. Saluons la performance du guitariste Guthrie Govan qui délivre de biens beaux soli (Regrets, Ancestral) qui ne sont pas sans rappeler le meilleur de Steve Rothery. Quelques nouveautés réussies avec une voix féminine pour Perfect life et Routine et un titre electro (Perfect life) sorti tout droit d'un album d'Archive. Au niveau des réclamations, on notera les breaks inattendus que Progechoes apprécie peu et qui coûtent sans doute le coup de coeur.
878. STEVEN WILSON The raven that refused to sing (2013) > 4.33
1. Luminol (12:10) >5
2. Drive Home (7:37) > 5
3. The Holy Drinker (10:13) > 5
4. The Pin Drop (5:03) > 3
5. The Watchmaker (11:43) > 4
6. The Raven That Refused To Sing (7:57) > 4
Un excellent album certes mais que Progechoes ne parvient pas à mettre en coup de coeur.... Trois pièces majeures (Luminol, The holy drinker, The watchwaker) forment l'ossature de l'album et proposent un très bon progressif qui visite les grands noms des 70's (Kilng Crimson, Genesis, Pink Floyd, Yes ou Jethro Tull) avec quelques touches Canterbury et une bonne dose de jazz-rock. C'est très bien fait et l'aspect mélodique n'est pas oublié. Progechoes mettra néanmoins un petit bémol au niveau des breaks et de la cohérence des différentes parties notamment sur la fin de The watchmaker. Entre ces plages consistantes, se glissent les trois titres plus "légers" : un superbe Drive home, belle chanson atmosphérique pleine de délicatesse aux superbes arrangements ; une plage pop plus dispensable (The pin drop) et la belle plage titre, légère et éthérée qui manque sans doute un peu de consistance.
877. STEVEN WILSON Grace for drowning (2011) > 4.41
CD 1 (39:38)
1. Grace For Drowning (2:06) > 4 2. Sectarian (7:41) > 5
3. Deform To Form A Star (7:51) > 4 4. No Part Of Me (5:45) > 5
5. Postcard (4:29) < 5
6. Raider Prelude (2:23) > 4 7. Remainder The Black Dog (9:27) > 5
CD 2 (43:24)
1. Belle De Jour (2:59) > 4
2. Index (4:49) > 4
3. Track One (4:16) > 4 4. Raider II (23:21) > 5
5. Like Dust I Have Cleared From My Eye (8:01) > 4
Où Steven Wilson introduit une touche jazz et une palette crimsonienne dans son prog éthéré et mélodique pour proposer un excellent double album sans doute trop long pour le coup de coeur... Très crimsonien, assurément et on va tout de suite réécouter Lizard pour s'en convaincre totalement. L'excellent Raider II est de la même trempe mais on trouvera l'influence du roi pourpre sur d'autres titres de l'album. L'apport jazzy que Progechoes apprécie toujours est parfaitement maîtrisé dans Sectarian, Remainder the black dog ou Raider II. On appréciera les compositions à la progressivité excellente avec des titres qui montent crescendo par paliers sur une base de motifs en boucle et visitant toutes les possibilités créatrices de Steven Wilson. L'aspect mélodique n'est pas oublié avec de superbes parties chantées ou l'apport des cordes toujours judicieusement intégrées. Pour aérer le tout, de petites pièces pleines de sérénité agrémentent l'ensemble ( l'intro éthérée Grace for drowning, le planant monacal Raider prelude ou l'ambient Belle de jour). Enfin, saluons, la grande musicalité de l'album avec de belles parties de guitare de Steven Wilson (Deform to form a star, Like dust I have cleared from my eyes,...), la participation de Steve Hackett (Remainder the black dog), Theo Travis essentiel à la flûte ou au saxo et Jordan Rudess étonnant de subtilité.
1. Harmony Korine (5:08) > 3
2. Abandoner (4:48) > 3
3. Salvaging (8:17) > 4
4. Veneno Para Las Hadas (5:57) > 4
5. No Twilight Within the Courts of the Sun (8:37) > 4
6. Significant Other (4:31) > 3
7. Only Child (4:24) > 3
8. Twilight Coda (3:25) > 4
9. Get All You Deserve (6:17) > 4
10. Insurgentes (3:55) > 3
Pour ce premier album solo, Steven Wilson voyage sur les sentiers de ses différents projets et ne produit donc pas un opus très original. Le premier titre Harmony Korine aurait pu très bien figurer sur un album de Porcupine Tree. La plupart des titres oeuvrent dans l'atmosphérique ambient parfois planant qu'on connaît bien avec Steven Wilson et sa voix éthérée qui sied parfaitement au propos. Souvent assis sur une base de motifs répétitifs en boucle, les titres, souvent très beaux dans la première partie, montent en puissance en dégageant un certain malaise. La production si parfaite du début des plages,qui produit de superbes pépites sonores, semble s'altérer volontairement en fin de parcours en un son compact, parfois désagréable, qui provoque comme un malaise. Le très beau Venero para las hadas échappe à cette altération avec sa mélancolie apaisée de toute beauté. On ne trouvera pas dans tous ces titres un intérêt démesuré...
Deux plages se révèlent plus intéressantes. Salvaging, plus complexe avec sa deuxième partie d'un très beau symphonisme apaisé s'opposant à la conclusion mystérieuse et angoissante. Et No twilight within the courts of the sun avec son excellente première partie : guitare torturée sur un beau travail en crescendo de la section rythmique.
Les titres de chaque album sont notés de 1 à 5 et la moyenne donne la cotation de l'album.
5 : coups de coeur à écouter en boucle
4 : bons titres
3 : intérêt moyen ou inégal
2 : faible intérêt pour le titre
1 : Ils le vendent ça ? s'emmerdent pas...
Cotation des groupes :
Moyenne des évaluations des albums
+ Nombre d'albums "coup de coeur"