L'écho de Progechoes Les classiques du rock progressif et quelques autres
50 ans de rock progressif 100 discographies commentées Le ProgTop 100 de Progechoes ... et plus si affinités...
"Le rock progressif repose sur la création d'univers globaux, alternatifs par des traitements oniriques, surréalistes ou inspirés de la fantasy ou de la science-fiction. Ecouter du rock progressif, c'est souvent laisser son esprit flâner dans un musée d'art contemporain, allant des peintures nostalgiques des impressionnistes, de celles abstraites du groupe munichois du Blaue Reiter jusqu'aux oeuvres contre-culturelles du pop art..." (Jérôme Alberola)
1130. WOBBLER From silence to somewhere (2017) > 3.25
1. From Silence to Somewhere (21:01) > 3 2. Rendered in Shades of Green (2:04) > 2 3. Fermented Hours (10:12) > 4 4. Foxlight (13:19) > 4
Wobbler nous revient avec un nouvel album de prog 70 essentiellement de type Yes avec des sonorités Genesis. Si l'on retrouve de beaux passages progressifs, on se trouve un peu déçu par la production qui n'est pas au top et par la composition de la longue suite qui abuse des breaks incongrus perturbant la progressivité de l'ensemble.
1. Ludic (1:40) > 5 2. La Bealtaine (7:52) > 5 3. In Orbit (12:30) > 5 4. This Past Presence (6:14) > 5 5. A Faerie's Play (5:19) > 5 6. The River (10:04) > 5 7. Lucid Dreams (2:19)> 5
Wobbler est devenu un groupe essentiel du renouveau du prog classique. Après avoir revisité King Crimson,Angalagard, Gentle Giant ou encore The Flower Kings lors des deux premiers albums, les Norvégiens créent cette fois l'évènement en proposant ni plus ni moins qu'un Fragile tome 2. En effet, voilà un album que Yes aurait pu faire dans les 70's et qui est une excellente réussite. Andrea Wettergreen, le nouveau chanteur, évolue dans un registre proche de Jon anderson et le bassiste, Chistian Hultgren, a le même jeu de basse ronflante que Chris Squire avec le même instrument, une Rickenbacker 4001.
Notons que la structure de l'album est parfaite : 7 titres et 45 mn de musique excellente ; deux titres courts instrumentaux space/planant ( Ludic, Lucid dreams) encadrant 5 pépites de prog classique.
Les compositions sont cette fois très bonnes et cohérentes avec un bon équilibre entre les parties chantées et les parties instrumentales. Un très bon chant à la Jon Anderson mais aussi parfois intéressant dans l'athmosphérique et de belles harmonies vocales à la Yes ou à la Gentle Giant. Les parties instrumentales alternent un prog vif, alerte, lumineux et flamboyant sur les traces de Yes et Beardfish avec des passages plus calmes ou les arpèges de guitare et la basse très musicale proposent de très beaux duos.
Un candidat au meilleur album 2011 à ne manquer sous aucun prétexte !
1. The Haywain (0:55) > 3 2. Imperial Winter White (15:02) > 3 3. Interlude (2:32) > 3 4. In Taberna (13:10) > 3 5. Armoury (3:00) > 3
Assez emballé par le premier album du groupe mais un peu en retrait avec cet album qui ne trouve pas son originalité. Wobbler sait faire comme ses glorieux aînés (Genesis, Yes, ELP) des 70's mais n'offre qu'un patchwork de sons mille fois entendus et surtout sans ligne directrice. Les morceaux ne vont nulle part et cette absence de composition structurée nuit à l'intérêt.
Les titres de chaque album sont notés de 1 à 5 et la moyenne donne la cotation de l'album.
5 : coups de coeur à écouter en boucle
4 : bons titres
3 : intérêt moyen ou inégal
2 : faible intérêt pour le titre
1 : Ils le vendent ça ? s'emmerdent pas...
Cotation des groupes :
Moyenne des évaluations des albums
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