976. BEARDFISH +4626 - Comfortzone (2015) > 4.30
1. The One Inside Part 1: Noise in the Background (1:47) > 4
2. Hold On (7:47) > 4
3. Comfort Zone (9:34) > 5
4. Can You See Me Now (3:44) > 4
5. King (5:43) > 4
6. The One Inside Part 2: My Companion Throughout Life (4:05) > 4
7. Daughter / Whore (5:22) > 4
8. (15:34) > 5
10. The One Inside Part 3: Relief (4:33) > 4
Après 3 albums moins intéressants car moins originaux et notamment le dernier The voïd un chouïa bruyant, Beardfish revient à la maison dans sa zone de confort pour un album qui retrouve le son original du groupe avec une grande musicalité. La production est excellente, très claire et les instruments sont bien mis en valeur tout comme le chant particulièrement à l’honneur sur cet opus lors de passages acoustiques. L’album n’a pas la complexité et la richesse des premiers albums et on ne retrouve pas ici les entrelacs de guitares ou les conversations entre instruments mais il s’impose par une simplicité qui fait mouche notamment dans la plage titre, Comfort zone, qui est une très belle chanson simple et directe, un peu space et très onirique, tout comme The one inside présenté en trois parties pour un résultat plus simple également et un moyen de structurer l’album. La simplicité, c’est aussi des titres rock très directs comme King ou Daughter qui commence très fort comme un mélange de Deep Purple et des Who. On retrouvera le Beardfish classique qu’on adore avec l’excellent If we must be apart et le tonitruant Ode to the rock’N’roller. Au niveau des satisfactions, Progechoes s’en voudrait de ne pas signaler une basse au top niveau qui mène le jeu dans If we must be apart ou très yessienne dans Hold on.
Un excellent opus complété avec profit avec le très bon CD bonus (titres non parus de 2002/2008) de l’édition limitée à posséder obligatoirement pour prolonger le plaisir. Un 2° album dans lequel le groupe se lâche un peu plus pour un côté parfois quelque peu RIO, déjanté, expérimental ou encore carrément rock & roll mais qui contient aussi de bons titres plus oniriques et de belles petites perles.