L'écho de Progechoes Les classiques du rock progressif et quelques autres
50 ans de rock progressif 100 discographies commentées Le ProgTop 100 de Progechoes ... et plus si affinités...
"Le rock progressif repose sur la création d'univers globaux, alternatifs par des traitements oniriques, surréalistes ou inspirés de la fantasy ou de la science-fiction. Ecouter du rock progressif, c'est souvent laisser son esprit flâner dans un musée d'art contemporain, allant des peintures nostalgiques des impressionnistes, de celles abstraites du groupe munichois du Blaue Reiter jusqu'aux oeuvres contre-culturelles du pop art..." (Jérôme Alberola)
1. Children Of The Sounds (11:31) > 3 2. On The Edge Of New Horizons (17:10) > 3 3. Like A Serpentine (12:52) > 3 4. The Shadowy Sunlight (6:57) > 3 5. What's Behind The Fields (9:31) > 3
Kaïpa fait du Kaïpa comme il l'a déjà fait plusieurs fois mais en moins bien notamment à cause des vocaux qui se révèlent insupportables dominant de leur médiocrité toute volonté de bonne musique. Ajoutons de trop nombreux soli de guitares plus ou moins semblables dans le style flamboyant et quelques moments de folklore au violon et on se dit qu'il est préférable d'en rester à Notes from the past et que cet album est très dispensable.
1065. KAIPA DI CAPO Darskappens monotoni (2016) > 4
1. Dårskapens Monotoni (10:30) > 4 2. När Jag Var En Pojk (10:40) > 5 3. Vi Lever Här (6:20) > 5 4. Det Tysta Guldet (10:20) > 4 5. Spår Av Vår Tid (5:40) > 3 6. Tonerna (17:20) > 4 7. Monoliten (5:45) > 3
Un bel album qui aurait pu figurer dans la discographie de Flower Kings tant la similitude est grande avec un Roine Stolt omniprésent qui distille sa musique flamboyante et lumineuse.
1. A Map of your Secret World (15:02) > 4
2. World of the Void (7:49) > 3
3. Screwed-upness (13:06) > 4
4. Sattyg (3:13) > 4
5. A Sky Full of Painters (14:42) > 4
6. Unique When We Fall (5:17) > 3
7. Without Time - Beyond Time (9:49) > 2
Album de prog-folk symphonique dont le point faible est le chant, quelconque pour les deux chanteurs masculins et franchement agaçant, souvent criard pour la chanteuse Aleena Gibson. L'album est dominé par une guitare virtuose, mais toujours mélodique, virevoltante mais rarement démonstrative. Le côté folk est assuré par la flûte et le violon mais aussi par la guitare qui propose parfois la même fluidité que le violon. Sattyg est un titre folk très dansant qui permet une pause salutaire au milieu du déluge de guitares qui occupent tout l'espace sonore au point que ça en devient fatigant.
1. First Distraction 3.00 > 4
2. Lightblue And Green 11:59 > 4
3. Our Silent Ballroom Band 22:08 < 4
4. Vittjar 3:47 > 4
5. Treasure-House 7:32 > 4
6. A Universe Of Tinyness 7:22 > 4
7. The Crowned Hillsides 10:31 > 4
8. Second Distraction 2:20 > 4
Un album agréable de prog-folk symphonique très mélodique. Côté folk avec violon et flûte, airs folkloriques (dont Vittjar chanté en suédois) ou encore le chant emphatique à la Ian Anderson au début de Lightblue and green. Côté symphonique avec des couleurs Genesis notamment dans la première partie de la longue suite Our silent ballroom band, l'influence de Yes dans la deuxième partie de Lightblue and green et une guitare jubilatoire façon Flower Kings qui parcourt tout l'album.
Les vocaux sont très divers avec les possibilités multiples de Patrik Lundström de Ritual et la belle voix féminine de Aleena Gibson.
1. In The Wake Of Evolution (10:57) > 4
2. In The Heart Of Her Own Magic Field (5:12) > 3
3. Electric Power Water Notes (17:51) > 4
4. Folkia's First Decision (2:33) > 4
5. The Words Are Like Leaves (5:36) > 4
6. Arcs Of Sound (8:22) > 3
7. Smoke From A Secret Source (9:24) > 3
8. The Seven Oceans Of Our Mind (10:09) > 4
Dès les premières notes, une mélodie enjouée nous rappelle les Flower Kings pour le premier titre, In the wake of evolution, très 70's tendance Yes. Un album où le côté folk est mis en avant notamment dans les intros avec flûte et guitare acoustique : In the heart of her own magic field qui commence de belle manière tel "Easter" de Marillion à tel point qu'on attend Steve Hogarth... mais malheureusement, le titre n'évolue pas bien avec une montée en puissance mal venue et le chant criard d'Aleena Gibson ; Folkia's first decision est un bel instrumental folklorique ; The seven oceans of our mind est un très bon titre avec sa superbe entrée en matière folk qui va crescendo puis une belle seconde partie épique avec vocalises.
On appréciera aussi le très bon Electric power water notes et son excellente partie heavy-prog avec rythmes répétitifs proches d'Ozric Tentacles. Pour le reste, des titres plus ou moins intéressants de prog 70's classique.
Notons enfin que le chant reste pour Progechoes le point faible de Kaïpa : un chant (tant féminin que masculin) inégal, capable d'approcher la perfection sans jamais y parvenir mais aussi parfois insupportable car trop criard.
1. Angling Feelings (6:43) > 4
2. The Glorious Silence Within (7:17) > 3
3. The Fleeting Existence Of Time (12:37) > 3
4. Pulsation (4:01) > 3
5. Liquid Holes In The Sky (4:42) > 2
6. Solitary Pathway (4:05) > 4
7. Broken Chords (6:26) > 2 8. Path Of Humbleness (9:29) > 5
9. Where's The Captain? (4:23) > 3
10. This Ship Of Life (4:40) > 3
Roine Stolt n'est plus là mais le guitariste qui le remplace, Per Nilsson, assure d'excellentes parties de guitare bien dosées, bien en phase avec le groupe et jamais démonstratives.
L'album est dans le prolongement des albums précédents avec un progressif symphonique traditionnel parfois desservi par le chant. Les meilleurs moments sont les développements instrumentaux où le groupe fait preuve d'une grande maîtrise et d'une grande complicité. La faiblesse reste donc le chant qui est très inégal et les titres trop chantés sont donc les plus faibles (Liquid holes in the sky, Broken chords et dans une certaine mesure The glorious silence within). La vois féminine d'Aleena Gibson, qui avait semblé prometteuse dans A road in my mind (Notes from the past) est souvent décevante avec son ton enfantin là on attend une voix à la Patti Smith pour sublimer les titres.
On appréciera l'association des mélodies folkloriques avec le côté jazzy et les beaux soli de guitare (Angling feelings, The glorious silence within, Path of humbleness) et les titres soutenus par des motifs rythmiques vifs et réjouissants (The glorious silence within, Path of humbleness, Where 's the captain ou encore le très rock Solitary pathway)
1. The dodger (8:09) > 4
2. Electric leaves (4:13) > 3
3. Shadows of time (6:50) > 3
4. A pair of sunbeams (5:19) > 2
5. Mindrevolutions (25:47) > 4
6. Flowing free (3:53) > 2
7. Last free Indian (7:27) > 2
8. Our deepest inner shore (4:59) > 3
9. Timebomb (4:32) > 2
10. Remains of the day (8:02) > 2
On retiendra de cet album The dodger très proche du titre The Flower King de l'album de Roine Stolt de 1994 avec un chant bluesy du plus bel effet et la longue suite Mindrevolutions, digne des meilleurs Flower Kings à tendance jazzy.
Pour le reste, des titres quelconques avec un chant assez insupportable tant masculin que féminin.
1. Lifetime of a journey (8:14) > 4
2. A complex work of art (11:57) > 3
3. The weed of all mankind (9:29) > 3
4. Sonic Pearls (6:06) > 4
5. The end of the rope (13:59)
6. Across the big uncertain (8:30) > 4
7. Distant voices (13:00) > 4
8. Otherworldly brights (7:08) > 3
Progechoes n'est pas très à l'aise pour disserter sur cet album qui, tout en étant de grande qualité, n'induit pas un irrésistible besoin de le remettre dans le lecteur à la fin de l'envoi...
Peut-être que cet album est trop.. trop riche... trop démonstratif... trop de... enfin parfois saoûlant quoi... Roine Stolt est vraiment trop démonstratif cette fois (sur The wheel of all mankind par exemple) et puis la voix féminine d'Aleena est devenu très quelconque sur A complex word af art. Et enfin, il manque aussi les incursions jazzy qu'on aime retrouver dans ce genre d'album. Peut-être aussi que les moments de pause (comme l'excellent Sonic pearls) sont trop peu nombreux.
1. Notes from the past - part I (3:09) > 5 (intro mélancolique puis symphonique) 2. Night-bike-ride (on Lilac Street) (3:28) > 5 ( jazz-rock quasi jam) 3. Mirrors of yesterday (6:17) > 5 (Début chanté folk-Dylan puis jubilation Flower Kings ou Moon Safari) 4. Leaving the horizon (14:10) > 5 (Variations sur un thème folklorique dansant) 5.In the space of a twinkle (3:27) > 5 (space serein sur voix féminine parlée) 6. Folke's final decision (4:03) > 5 (Début rock qui déménage / Vif Entraînant / Thème folklorique dansant) 7. The name belongs to you (13:46) > 5 (festival de guitare flamboyante) 8. Second journey inside the green glass (5:55) > 5 9. A road in my mind (7:17) > 5 (Chant féminin déchirant / jazzy / Emotion Lyrisme) 10. Morganism (10:33) > 5 (très jazz) 11. Notes from the past - part II (6:58) > 5
Superbe album qui, malgré ses 80 mn, ne suscite jamais l'ennui : impossible de le quitter dès qu'il est dans le lecteur... Un album flamboyant, symphonique, aux mélodies superbes, jubilatoires et aux développements instrumentaux d'une grande qualité avec un équilibre parfait entre des parties vocales bien dosées et des passages instrumentaux excellents.
Au niveau du chant, Patrick Lundström assure un chant très adapté, flamboyant ou plus folk comme dans Leaving the horizon aux intonations parfois proches de Dylan ; la chanteuse Aleena fait une prestation déchirante pleine de puissance et d'émotion dans A road in my mind et il manque peu pour en faire une prestation exceptionnelle (C'est juste un peu trop haut et pas assez rock).
La musique est proche de The Flower kings alliant la flamboyance jubilatoire (avec un côté Moon Safari dans Mirror of Yesterday) , les mélodies folkloriques dansantes (Leaving the horizon, Folke's final decison) , et la complicité jazzy de musiciens de qualité (Night bike-ride, A road in my mind, Morganism). Roine Stolt et sa guitare sont omniprésents et exceptionnels mais Hans Lundin (le claviériste compositeur de tous les titres) n'est pas en reste et assure l'équilibre avec des claviers superbes, mélodiques et très variés dans les tonalités. Ajoutons la basse de Jonas Reingold et Morgan Agren à la batterie qui font preuve de beaucoup de subtilité avec un jeu toujours adapté. Les musiciens respirent la musique à tel point qu'on ressent beaucoup la complicité tout au long d'un album qui a le volume d'un véritable orchestre.
1. Den skrattande grevinnan (The laughing countess) (4:50) > 3
2. Sen repris (Late repetition) (3:20) > 2
3. Flytet (The float) (2:40) > 3
4. Anar dig (Premonition of you) (4:02) > 3
5. Frog Funk (3:25) > 2
6. Visa I sommaren (Summer´s ballad) (3:30) > 3
7. Tajgan (The Taïga) (3:16) > 3
8. Respektera min värld (Show respect to my world) (6:05) > 2
9. En igelkotts död (The death of a hedgehog) (3:38) > 3
10. Total förvirring (Total confusion) (7:22) > 4
11. Sist på plan (The last one on the court) (7:35)> 4
Encore un album peu passionnant, sans énergie, sans inventivité et qui manque cruellement de moments musicaux attrayants. Quelques soli de guitare éveillent bien l'oreille ça et là (un beau solo très gilmourien dans Tajgan notamment) et permettent notamment de donner un peu de vigueur à la fin de l'album. Le chant est toujours faible, parfois insupportable ( Sen repris, Respektera min värd) et une grande partie de l'album aligne des titres courts, mous et quelconques...
Les 2 albums suivants sont introuvables et considérés comme très très dispensables par les rares connaisseurs.
(Händer en 1980 et Nattdjurstid en 1982). Le groupe arrêtera son activité puis sera relancé vingt ans plus tard. Cette première période de Kaïpa est somme toute assez terne
Les titres de chaque album sont notés de 1 à 5 et la moyenne donne la cotation de l'album.
5 : coups de coeur à écouter en boucle
4 : bons titres
3 : intérêt moyen ou inégal
2 : faible intérêt pour le titre
1 : Ils le vendent ça ? s'emmerdent pas...
Cotation des groupes :
Moyenne des évaluations des albums
+ Nombre d'albums "coup de coeur"