L'écho de Progechoes Les classiques du rock progressif et quelques autres
50 ans de rock progressif 100 discographies commentées Le ProgTop 100 de Progechoes ... et plus si affinités...
"Le rock progressif repose sur la création d'univers globaux, alternatifs par des traitements oniriques, surréalistes ou inspirés de la fantasy ou de la science-fiction. Ecouter du rock progressif, c'est souvent laisser son esprit flâner dans un musée d'art contemporain, allant des peintures nostalgiques des impressionnistes, de celles abstraites du groupe munichois du Blaue Reiter jusqu'aux oeuvres contre-culturelles du pop art..." (Jérôme Alberola)
1. Novum Organum (2:33) > 3
2. Alive (4:31) > 4
3. The Florentine (8:14) > 4
4. Roman Stone (13:33) > 4 5. Pantheon (6:08) > 5
6. Theodora in Green and Gold (5:38) > 4
7. Ariel (14:28) > 3
8. Voyager (14:03) > 4
9. Homesong (5:12) > 3
Un album très genesien tour à tour plaisant avec orchestration et musicalité riches servant merveilleusement bien des vocaux de qualité (The Florentine - Roman stone) et par ailleurs se perdant dans les défauts du Genesis que je n'aime pas, très bavard et maniéré avec des vocaux qui, cette fois, envahissent l'espace et neutralisent la musicalité. (Ariel). Un opus sans doute trop ambitieux alors que Big Big Train n'est jamais autant meilleur que dans l'efficacité mélodique.
1107. BIG BIG TRAIN The second brightest star (2017) > 4.1
1. The Second Brightest Star (7:17) > 5 2. Haymaking (3:23) > 5 3. Skylon (6:44) > 3 4. London Stone (2:01) > 3 5. The Passing Widow (5:33) > 5 6. The Leaden Stour (7:19) > 4 7. Terra Australis Incognita (4:16) > 4 • Grimlore • 8. Brooklands Sequence (17:33) > 5 (On The Racing Line +Brooklands) 9. London Plane Sequence (13:14) > 4 (Turner On The Thames + London Plane) 10. The Gentlemen's Reprise (3:03) > 4
Big Big train termine ici un cycle d'album sur des thèmes du folklore anglais déjà abordés avec The underfall yard en 2009. Une première partie (plage 1 à 7) comprend des titres non utilisés lors de la réalisation des deux précédents albums. Le très floydien The second brightest star avec de superbissimes guitares et le classique titre folklorique Haymaking avec le violon enchanteur de Rachel Hall annoncent d'entrée la nécessité de cet album. La suite est peut-être plus dispensable notamment la chanson Skylon et une intro acoustique, London stone, initialement prévue pour le London plane de Folklore mais on retrouve vite les hauteurs avec une la superbe chanson The passing widow. On appréciera encore le jazzy The leaden stour et ses cuivres et on ressortira une nouvelle fois ravi de ce voyage avec Big Big Train qui nous enchante notamment par ses vocaux et l'accompagnement parfait des cordes. L'intérêt de la deuxième partie est discutable puisqu'elle ne fait que reprendre des titres des deux albums précédents en les regroupant par deux (d'où Grim-lore...)
1. Brave Captain (12:37) > 5 2. On The Racing Line (5:12) > 5 3. Experimental Gentlemen (10:01) > 5 4. Meadowland (3:36) > 5 5. Grimspound (6:56) > 5 6. The Ivy Gate (7:27) > 5 7. A Mead Hall In Winter (15:20) > 5 8. As The Crow Flies (6:44) > 5
Un album de Big Big Train est toujours un plaisir et on ne boude pas son plaisir ; tout y est pour satisfaire les oreilles difficiles : instrumentation riche notamment aux cordes, voix superbe, mélodies renouvelées et surprises au coin du bois. On retrouve le Big Big Train des meilleurs albums avec son côté Genesis mais mettons en valeur cette fois des titres plus originaux comme le très bon On the racing line sur le registre jazzy et un beau duo violoncelle/piano ; la superbe ballade Meadowland et son violon alto et l'excellente folksong The Ivy Gate.
1. Folklore (7:33) > 5
2. London Plane (10:13) > 5
3. Along the Ridgeway (6:12) > 5
4. Salisbury Giant (3:37) > 5
5. The Transit of Venus Across the Sun (7:20) > 5
6. Wassail (6:57) > 5
7. Winkie (8:25) > 5
8. Brooklands (12:44) > 5 9. Telling the Bees (6:02) > 5
Probablement le meilleur opus de Big Big train qui se bonifie au fil des albums. Un groupe très étoffé avec pas moins de huit membres dont la violoniste Rachel Hall et Rikard Sjöblom le tout renforcé par l'intervention de cordes et de cuivres. Mais ici, jamais de tutti brouillon, tant la production est de qualité et met en évidence chaque instrument. Les mélodies sont toujours superbes tout comme le chant de David Longdon (proche de Peter Gabriel) mais le groupe gagne en consistance avec des compositions de grande qualité très progressives et une instrumentation très riche. Les couleurs sonores évoquent Genesis ou Jethro Tull. Coup de coeur !
915. BIG BIG TRAIN English electric (part two) (2013) > 4.57
1. East Coast Racer (15:43) > 4 2. Swan Hunter (6:20) > 5
3. Worked Out (7:30) > 4 4. Leopards (3:54) > 5
5. Keeper of Abbeys (6:58) > 5
6. The Permanent Way (8:29) > 5
7. Curator of Butterflies (8:44) > 3
Parfaitement dans la continuité du précédent; Big Big Train propose toujours un prog très mélodique alliant une pop sophistiquée à un progressif plus complexe aux arrangements très finement ciselés. Les titres les plus courts sont de très belles chansons : Swan hunter, belle ballade sophistiquée, Leopards qui joue sur les harmonies vocales et un petit côté soul et Jeeper of abbeys avec une superbe mélodie chantée et un pont instrumental de grande qualité avec un violon à la Jean-Luc Ponty. On appréciera aussi beaucoup The permanent way, belle composition fluide qui progresse bien en s'appuyant sur un ostinato au piano et introduite par un superbe trio flûte/piano/violoncelle.
Quelques bémols minimes ne permettent pas le coup de coeur : la première partie d'East coast racer, au tutti trop compact dénote un peu avec la délicatesse du groupe et le côté melo-Titanic de Curator butterflies.
914. BIG BIG TRAIN English electric (part one) (2012) > 5♥
1. The First Rebreather (8.32) > 5
2. Uncle Jack (3.49) > 5
3. Winchester From St Giles' Hill (7.16) > 5
4. Judas Unrepentant (7.18) > 5
5. Summoned By Bells (9.17) > 5
6. Upton Heath (5.39) > 5
7. A Boy In Darkness (8.03) > 5
8. Hedgerow (8.52) > 5
Big Big Train s'améliore à chaque album et continue de surprendre.
L'album est d'abord un festival de mélodies superbes notamment dans les parties chantées qui jouent beaucoup cette fois sur les harmonies vocales de toute beauté et on pense ça et là aux Byrds ou à Moon Safari.
Alors, oui, on pense aussi à Genesis pour le chant et la délicatesse mais osons dire que c'est parfois mieux que Genesis notamment par la richesse de l'orchestration. Oui, ce groupe a le souci de l'orchestration juste, mesurée et d'un grand raffinement. Ici, ni solo démonstratif, ni chant inutilement théâtral. Personne ne s'impose et de nombreux instruments interviennent juste ce qu'il faut et au moment où il faut au service de compositions de grande qualité. Superbissime !
1. Evening Star (4:53) > 5
2. Master James Of St. George (6:19) > 5
3. Victorian Brickwork (12:33) > 5
4. Last Train (6:28) > 5
5. Winchester Diver (7:31) > 5
6. The Underfall Yard (22:54) > 5
Un très bel album dont on ne se lasse pas tant chaque écoute révèle des merveilles. Big Big Train réalise la synthèse du meilleur Genesis (voix et délicatesse) avec l'énergie lumineuse de Yes (guitare et basse) le tout agrémenté d'une riche orchestration de toute beauté (violoncelle, flûte, bois et cuivres). Un régal, vous dis-je ! Coup de coeur !
912. BIG BIG TRAIN The difference machine (2007) > 4
(edition 2010)
1. Hope This Finds You (3:12) > 4
2. Perfect Cosmic Storm (14:40) > 3 3. Breathing Space (1:47)
4. Pick Up If You're There (13:39) > 4 5. From The Wide Open Sea (1:20)
6. Hope you made it (3:46) > 4 7. Salt Water falling on uneven ground (12:38) > 5
8. Summer's Lease (7:34) > 4
L'album avance avec bonheur sur les traces du précédent avec des titres longs i proposant de très belles ambiances oniriques qui progressent bien et relevées ça et là de belles séquences de sax, violon ou flûte. On appréciera particulièrement Salt water falling on uneven ground ; par contre Perfect cosmic storm est moins intéressant car plus incohérent avec son collage peu harmonieux de séquences diverses. Les courtes respirations space sont assez inutiles mais les deux autres titres courts ( Hope this find you et le bonus Hope you made it) sont très beaux. A noter le très beau chant avec une voix qui n'est pas sans rappeler par son tempo et son phrasé un Yon Anderson plus grave.
1. High Tide, Last Stand (7:06) > 3 2. Fighter Command (10:44) > 4 3. The Road Much Further On (8:39) > 4 4. Sky Flying On Fire (6:04) > 4 5. Pell Mell (6:36) > 3 6. Powder Monkey (9:08) > 4 7. Gathering Speed (7:23) > 4
Un bel album avec des titres très beaux pleins de délicatesse tant dans le chant que dans les guitares génésiennes (Hackett ou Philips). De belles ambiances oniriques au caractère mélancolique et des sonorités génésiennes pour un album très agréable. On progresse...
1. The Last English King (5:51) > 4 2. Broken English (14:09) > 5 3. This Is Where We Came In (5:23) > 4 4. Harold Rex Interfectus Est (1:03) > 4 5. Blacksmithing (3:04) > 4 6. Malfosse (0:54) > 4 7. Love Is Her Thing (3:51) > 4 8. How The Earth From This Place Has Power Over Fire (1:53) > 4 9. A Short Visit To Earth (6:18) > 4 10. For Winter (16:47) > 4 11. A Long Finish (8:21) > 4
Très bel album de folk lounge pour les journées d'automne avec de très bons vocaux très variés (masculin, féminin, choeurs, harmonies vocales) et de beaux arrangements . Les disgressions instrumentales vers l'ambient, le planant ou le jazz cosy sont des moments très agréables qui apportent le caractère onirique cher au prog.
Les titres de chaque album sont notés de 1 à 5 et la moyenne donne la cotation de l'album.
5 : coups de coeur à écouter en boucle
4 : bons titres
3 : intérêt moyen ou inégal
2 : faible intérêt pour le titre
1 : Ils le vendent ça ? s'emmerdent pas...
Cotation des groupes :
Moyenne des évaluations des albums
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