L'écho de Progechoes Les classiques du rock progressif et quelques autres
50 ans de rock progressif 100 discographies commentées Le ProgTop 100 de Progechoes ... et plus si affinités...
"Le rock progressif repose sur la création d'univers globaux, alternatifs par des traitements oniriques, surréalistes ou inspirés de la fantasy ou de la science-fiction. Ecouter du rock progressif, c'est souvent laisser son esprit flâner dans un musée d'art contemporain, allant des peintures nostalgiques des impressionnistes, de celles abstraites du groupe munichois du Blaue Reiter jusqu'aux oeuvres contre-culturelles du pop art..." (Jérôme Alberola)
1. La Grande Festa In Maschera (13:15) > 5 2. Le Luci Delle Case (Spente) (11:00) > 5 3. Barricate (5:47) > 5 4. Il Nido Delle Succubi (9:48) > 5 5. Arrivi All'Aurora (7:53) > 5
Nouvel opus formidable dans la même veine que les précédents. Le violon du deuxième album a été conservé et c'est tant mieux. C'est une musique en constante évolution qui procède par emboîtement de séquences très diverses (symphonique, heavy, jazz, ballade..) qui proposent des ambiances variées (dansantes, mystérieuses, flamboyantes, écorchées, mélancoliques...). Du prog, du vrai, quoi ! Les claviers d'Emanuele Tarasconi sont la pierre angulaire de la musique avec la basse très présente qui n'hésite pas à participer aux mélodies et aux échanges pour une musicalité sans cesse renouvelée.
985. UNREAL CITY Il paese del tramonto (2015) > 5♥
1. Ouverture: Obscurus Fio (5:01) > 5
2. Oniromanzia (9:02) > 5
3. Caligari (10:05) > 5
4. La Meccanica dell'ombra (9:16) > 5
5. Il Nome di Lei (8:25) > 5
6. Lo Schermo di Pietra (Kenosis) (7:54) > 5
7. Ex Tenebrae Lux: (20:34) > 5
Nouveau coup de coeur pour un nouvel album lumineux et flamboyant, jamais ennuyeux tout au long de 70 mn de progressif italien jubilatoire. L'album est porté de bout en bout par le claviériste Emanuele Tarasconi qui donne un souffle extraordinaire avec une multitude de claviers analogiques qui proposent une palette sonore très riche et une grande diversité d'ambiances pour un plaisir sans cesse renouvelé. On passe facilement d'un prog italien à la Banco à Camel ou Pink Floyd (intro de la suite), à l'orgue de Deep Purple ou au violon de Ponty (très bon apport le violon... à garder !) ou encore à l'agilité et à la vivacité de Beardfish. La guitariste est plutôt discrète, propose quelques beaux soli mais ne semble pas pouvoir entrer en discussion avec les claviers alertes de Tarasconi. (Il y a là matière à faire progresser le groupe). L'album se termine par une suite superbe qui confirme la qualité du groupe.
984. UNREAL CITY La crudelta di aprile (2013) > 5 ♥
1. Dell'Innocenza Perduta (7:28) > 5
2. Atlantis (Conferendis Pecuniis) (9:49) > 5
3. Catabasi (Descensio Ad Inferos) (8:14) > 5
4. Dove La Luce È Più Intensa (7:01) > 5
5. Ecate (Walpurgisnacht) (8:58) > 5
6. Horror Vacui (17:54) > 5
Un superbe album de progressif symphonique de haute volée qui allie puissance, mélodie et vivacité dans une farandole sans fin. Les claviers très divers et analogiques mènent la danse et la basse donne de la rondeur et du moelleux à l'ensemble pour un progressif italien digne des grands anciens des 70's. Une originalité : c'est une guitariste, Francesca Zanetta qui nous délivre de belles parties de guitares qu'on aimerait plus fréquentes. Les compositions sont excellentes, très étoffées avec des breaks intelligents et surprenants qui entretiennent l'intérêt tout comme les incursions jazzy ou hard rock qui pimentent l'ensemble. Coup de coeur !
Les titres de chaque album sont notés de 1 à 5 et la moyenne donne la cotation de l'album.
5 : coups de coeur à écouter en boucle
4 : bons titres
3 : intérêt moyen ou inégal
2 : faible intérêt pour le titre
1 : Ils le vendent ça ? s'emmerdent pas...
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