735. COS Viva Boma (1976) > 4.08
1. Perhaps next record (1:25) > 3
2. Viva Boma (2:35) > 3
3. Nog verder (4:32) > 4
4. Boehme (3:17) > 4
5. Flamboya (7:33) > 5
6. In Lulu (4:08) > 4
7. L'idiot Léon (10:48) > 5
8. Ixelles (5:02) > 4
Bonus sur la réédition de 1996
9. Mon rebis (previously unreleased) (6:03) > 4
10. Reine de la vallée (previously unreleased) (4:17) > 5
11. Nog verder (demo version) (7:22) > 5
12. Fanfan la Tulipe (vocal improvisation) (2:38) > 3
La musique de COS prend de la consistance (compositions, musiciens) et, si elle garde un fondement jazz, propose cette fois des plages progressives plus complexes et de grande qualité comme Flamboya ou encore l'excellente suite à tiroirs L'idiot Léon qui alterne les recherches vocales de Pascale Son, une séquence canterbury sautillante proche de Caravan (avec des sonorités qu'on retrouvera dans Beardfish), une séquence jazz-rock, un solo de guitare de Daniel Shell et un trio hautbois/flûte/clarinette basse.. La réédition de Musea de 1996 est intéressante par ses bonus : Reine de la vallée (vibraphone et atmosphère crimsonnienne) et surtout une meilleure version du Nog verder (mieux composé et plus équilibré). Si le premier album proposait un jazz alerte et vif, Viva Boma offre beaucoup de passages ambient ou mystérieux très réussis (début de Nog verder, Flamboya, Ixelles...). La guitare de Daniel Schell s'affirme davantage ( solo de L'idiot Léon ou In Lulu qui n'est qu'un long solo de guitare) mais tous les instruments sont à l'honneur comme les claviers dans Flamboya ou les vents de L'idiot Léon). Quelques titres courts sont plus dispensables (parce que trop courts justement pour développer et diversifier le propos): Perhaps next record (proche d'Ozric tentacles), Viva Boma (ambiance tribale avec les percus) ou Boehme, très intéressant mais semblant inachevé.