734. COS Postaeollian train robbery (1974) > 4
1. Postaeolian train robbery (4:13) > 3
2. Cocalnut (7:20) > 4
3. Amafam (8:24) > 5
4. Populi (3:30) > 4
5. Halucal (3:50) > 4
6. Coloc (9:47) > 4
CLASSROOM
7. La partie d'Echecs (2:42) > 3
8. Sur deux (4:32) > 4
9. Achille (10:05) > 3
10. L'Admirable Amas Cellulaire Orange (2:13) > 4
En 1990, Muséa réédite le premier album de COS en supprimant un titre (jugé médiocre par le groupe) et en proposant en bonus des titres jamais édités de Classroom, le premier groupe de Daniel Schell (guitariste leader) et de sa compagne Pascale Son (chant).
COS propose un album surprenant d'originalité dont la base est le jazz mais qui se positionne déjà dans la mouvance Canterbury et qui ne manque pas d'influence RIO ou encore Zeuhl.
Après un Postaellian train robbery assez mou, répétitif et peu inventif, les quatre titres suivants offrent un jazz alerte rythmé par une basse très présente galopante dans Cocalnut, parfois obsédante comme dans l'excellent Amafam dont la fin n'est pas sans rappeler Hawkwind ou encore très mélodique dans Halucal. Guitare et piano tiennent bien leur place mais l'originalité de l'album est ailleurs, dans les vocaux de Pascale Son qui utilise sa voix comme un instrument. Pas de paroles mais des onomatopées et des vocalises et une voix qui travaille les couleurs et les rythmes en duo avec les instruments pour un mimétisme étonnant tel, par exemple, les percussions dans Amafam, les vents à de nombreuses reprises ou encore la guitare dans Coloc ( écoutez vers 3'40/3'45 comment la guitare prend la suite de la voix en reprenant exactement la même note dans la même tonalité).
Le dernier titre, Coloc, débutant par une séquence piano de facture classique, est moins orienté jazz mais se révèle beaucoup plus progressif.
Dans Classroom, il n'y a pas de claviers mais un vibraphone qui anime notamment l'instrumental Sur deux. Les trois autres titres sont chantés en Français avec une base musicale jazz.
> La partie d'échec n'est pas sans rappeler Claude Nougaro
> Dans Achille et L'admirable amas cellulaire orange, les vocaux emphatiques et modulés sont proches des vocaux féminins du groupe nordiste Vazytouille. Achille est trop long et s'égare un peu et on préférera le format court de L'admirable amas cellulaire orange dont on peut dire qu'il est un poème surréaliste mis en musique.