608. SPOCK'S BEARD V (2000) > 2.83
1. At the End of the Day (16:30) > 4
2. Revelation (6:04) > 2
3. Thoughts (Part II) (4:41) > 5
4. All on a Sunday (4:12) > 2
5. Goodbye to Yesterdays (4:40) > 2
6. The Great Nothing (27:18)> 2
Même l'opus déclaré chef d'oeuvre par le tropisme des chroniqueurs progressifs a du mal à passer dans l'univers de Progechoes qui ne retiendra véritablement que la part 2 de Thoughts qui met à l'honneur de manière égale le chant avec une superbe mélodie et des harmonies vocales excellentes comme savaient les faire Gentle Giant ou Yes.
Les autres titres courts ? Un Revelation insupportable avec tutti bruyant et chant inaudible et deux titres pop sans grand relief, All on a sunday et Goodbye to yesterdays qui lorgne vers les Beatles sans convaincre.
Quant aux deux suites, on appréciera bien davantage At the end of the day qui, une fois n'est pas coutume, se révèle cohérente à l'écoute et propose de beaux passages instrumentaux où les instruments sont bien mis en valeur de manière plus claire ( le passage épique au cor vers 4', flamenco vers 5' , jazzy vers 6'20, beau solo de guitare à 8'15) et des vocaux très intéressants en deuxième partie avec un jeu de question/réponse vocalises/chant de N. Morse. Ceci dit, cette suite comporte encore quelques défauts qui ne permettent pas un coup de coeur (un tutti compact entre 2' et 4', défaut récurrent de Spock's Beard, quelques breaks où l'on passe du coq à l'âne et une fin peu enthousiasmante.
Enfin, la très longue suite The great nothing, bien que contenant de petites pépites, est une caricature de prog sans cohérence avec des breaks à gogo et qui ne permettent pas à une écoute attentive de se projeter dans une progression fluide et plaisante.