L'écho de Progechoes Les classiques du rock progressif et quelques autres
50 ans de rock progressif 100 discographies commentées Le ProgTop 100 de Progechoes ... et plus si affinités...
"Le rock progressif repose sur la création d'univers globaux, alternatifs par des traitements oniriques, surréalistes ou inspirés de la fantasy ou de la science-fiction. Ecouter du rock progressif, c'est souvent laisser son esprit flâner dans un musée d'art contemporain, allant des peintures nostalgiques des impressionnistes, de celles abstraites du groupe munichois du Blaue Reiter jusqu'aux oeuvres contre-culturelles du pop art..." (Jérôme Alberola)
1135. RIKARD SJOBLOM (GUNGFLY) Please be quiet (2009) > 3
1. Whiskers (3:44) > 3 2. On and On (4:36) > 3 3. No Remorse (4:46) > 3 4. Before the Winter (4:56) > 4 5. Rumbling Boxes (8:38) > 3 6. Old Like Me (3:17) > 2 7. She Is Gone Again (3:16) > 3 8. Go on Alone (3:04) > 3 9. Fly Into the Sun (4:47) > 2 10. The Prisoner (4:23) > 4 11. Make It Better (3:40) > 3 12. Crimson Coloured Negative (5:24) > 3 13. Are You Aware That I'm Awake? (4:35) > 3 14. Son of Sun (0:49) 15. Roland No More (4:39) > 3
L'album le moins intéressant de Rikard Sjöblom avec de nombreux titres courts aux compositions simples : des plages pop souvent bluesy, parfois country, sympa, agréable mais pas passionnant. A noter que Before the winter est très proche de Sultans of swing de Dire Straits
1. Intro (6:15) 2. Chelsea Hotel 23rd Street, New York (3:02) 3. Kinesiska Konsulatet-Skyskrapans Sang (1:22) 4. Frostakademien-Kinesiska Konsulatet (3:55) 5. Miss Nutcracker & Pestharnesket-Cyklonmannen (3:54) 6. Sexualfientliga Kommitten-Svenska Myndigheterna (5:52) 7. Janet (3:49) 8. Taki-Indianerna Och Runstenen (3:16) 9. La Gilas Levitationvals (4:35)
10 à 18 Enregistrement live de l'album
Encore un opus original se voulant l’illustration musicale d’un roman de Sture Dahlström, Cyklonmannen. C’est un album foisonnant, riche en sonorités et en créativité. C’est puissant et intense comme du Van der Graaf, c’est lumineux et vivant comme du Beardfish, c’est mystérieux ou burlesque, ça jazze, ça rock, ça swing, ça expérimente et c’est formidable ! L’album propose une première partie studio où Rikard Sjöblom joue l’homme orchestre comme à son habitude (mais cuivres et flûte apportent la touche particulière de cet album) et une deuxième partie en live où il a fait appel à des musiciens pour nous offrir une version excellente aussi, plus chaude et plus vivante encore.
1133. RIKARD SJOBLOM (BOOTCUT) De Fluff (2006) > 4
1. Fresh Free Fruit (4:57) 2. Funck The Living Dead (3:58) 3. Quintus Quest (3:48) 4. Aerobreaking (3:35) 5. Soul P.D. (5:27) 6. Istället För Att Jag Kom Till Skogen Kom Skogen Till Mig (4:16) 7. Hang Em High (5:04) 8. Hot Chocolate (2:56) 9. Mystic Dildo (2:45) 10. Immortal Session (3:54) 11. Crazy Cookie (4:56) 12. Mutta (5:56)
Un album issu de titres joués dans des clubs de jazz par Rikard Sjöblom à l’orgue hammond et son compère batteur Petter Diamant. Des amis musiciens ont été invités à s’exprimer sur certains titres. (Sax et trombone sur la plage 1. Guitare sur les plages 5 et 12. Flûte sur la plage 8. Contrebasse sur la plage 10). On alterne entre des plages plus spécifiquement jazz ambient, voire funk et des plages plus alertes où l’on reconnaît les rythmes vifs à la Beardfish. Ajoutons une touche humoristique qui va bien avec la vivacité de la chose pour des titres qui ne sont pas sans évoquer les Hollandais de Focus et voilà encore un album très plaisant.
Album original dans le petit monde du prog avec un duo hammond/batterie qui met à l'honneur le son vintage de l'orgue hammond. Rikard Sjöblom se fait plaisir en variant les ambiances et en visitant le jazz classique, le sautillant canterbury ou le jazz ambient et on aime se souvenir ici de Shoking Blue ou là de Jon Lord. Une friandise appréciée !
1131. BLACK NOODLE PROJECTDivided we fall (2017) > 3.14
1. Isolation (7:49) > 4 2. Memorial (6:10) > 4 3. Ashes to Ashes (5:49) > 3 4. Under a Black Sky (2:00) > 3 5. Absolom (5:57) > 3 6. Cosmic Dust (9:56) > 3 7. Left Behind (3:31) > 2
Album très instrumental marqué par son onirisme sympathique planant, parfois floydien, parfois post-rock mais qui manque d'originalité. Le groupe n'a pas trouvé d'identité et on ne peut pas dire qu'il y a un son Black Noodle. Les compositions sont faibles et le manque de musicalité détourne vite l'attention.
1130. WOBBLER From silence to somewhere (2017) > 3.25
1. From Silence to Somewhere (21:01) > 3 2. Rendered in Shades of Green (2:04) > 2 3. Fermented Hours (10:12) > 4 4. Foxlight (13:19) > 4
Wobbler nous revient avec un nouvel album de prog 70 essentiellement de type Yes avec des sonorités Genesis. Si l'on retrouve de beaux passages progressifs, on se trouve un peu déçu par la production qui n'est pas au top et par la composition de la longue suite qui abuse des breaks incongrus perturbant la progressivité de l'ensemble.
1. Akshaya Tritiya (5:28) > 4 2. Irrelevant Connotations (4:26) > 3 3. A Magnetic Moment (5:14) > 3 4. Will (3:32) > 2 5. Neptunian Pyramid Chill (4:39) > 3 6. Slow Spin (4:31) > 3 7. The Rainmaker (6:43) > 3 8. Mos Eisley (4:15) > 4 9. The Ancient Cosmic Bubble (7:25) > 3 10. Distand Knowledge ((5:62) > 2
Déception pour ce nouvel opus qui dénature la musique du groupe sans la faire évoluer favorablement. On a perdu la musique subtile des premiers albums qui développaient un jazz-rock classieux pour alourdir inutilement le propos. Metal devenu envahissant et mal intégré et batterie lourde qui martèle donnent une musique plus commune avec force tutti et perte de musicalité.
Agusa nous régale une fois de plus avec sa musique jubilatoire hypnotique. La musique est basée sur des thèmes folkloriques très mélodiques et dansants avec un petit côté celte renforcé par la flûte. Les mélodies évoluent vers des passages jazzy, des jams hypnotiques ou encore un space hakwindien comme dans Sagor från saaris. Ajoutons un sens du rythme collectif plein de musicalité avec un batteur très subtil. L'orgue de Jonas Berge toujours au top laisse néanmoins plus de place à la guitare et à la flûte pour notre plus grand bonheur. Coup de coeur !
1. Blood on the Tightrope (7:19) > 3 2. Anymore (4:37) > 3 3. Crumbling Teeth and the Owl Eyes (6:42) > 3 4. Red Light Escape (5:43) > 4 5. Fractured (4:36) > 3 6. A Thousand Shards of Heaven (12:17) > 4 7. Battlefield (9:05) > 4 8. Moving On (5:14) > 3
C'est plutôt la déception qui l'emporte avec cet opus dont la couleur musicale tranche avec le reste de la discographie. L'album fait la part belle aux effets électroniques de type Kraftwerk et à une musique synthétique qui fait perdre beaucoup d'émotion et diminue la dimension onirique à laquelle Mariusz Duda nous avait habitué. Les motifs répétitifs se substituent à une réelle progressivité et ne sont pas loin de laisser une impression d'ennui d'autant que l'album est très monocolore et sans surprises. L'utilisation d'un orchestre symphonique et d'un saxophone permet à A thousand shards of heaven une certaine originalité qui en fait le meilleur titre de l'album.
Les titres de chaque album sont notés de 1 à 5 et la moyenne donne la cotation de l'album.
5 : coups de coeur à écouter en boucle
4 : bons titres
3 : intérêt moyen ou inégal
2 : faible intérêt pour le titre
1 : Ils le vendent ça ? s'emmerdent pas...
Cotation des groupes :
Moyenne des évaluations des albums
+ Nombre d'albums "coup de coeur"
