627. ZIP TANG Pank (2008) > 5 ♥
1. Footprints (4:22) > 5
2. It's In My Head (8:25) > 5
3. Katy (8:19) > 5
4. Leaving Nothing (4:45) > 5
5. Cicada Jam (3:27) > 5
6. One Last Beautiful Motion (7:14) > 5
7. Pank (3:48) > 5
8. Deitrich Crashed My Enzo (7:25) > 5
9. The Years (4:50) > 5
10. You Call This Art (4:41) > 5
11. Goodbye (6:28) > 5
Quelle claque ! Qui qui dit que le prog se meurt ? Plus pêchu et inventif, tu meurs ! Arrêtez les quelconqueries molles qui sortent par dizaines et faites une cure de Zip Tang ! Régénérescence assurée ! (quoi, ça n'existe pas ce mot ? Ben si, c'est comme la musique de Zip Tang)
Progechoes aime beaucoup cette capacité à étonner en créant et mêlant les ambiances space, jazz et rock avec une réelle mise en valeur de ces ambiances. Jamais de « tutti-pudding » ici. Les ambiances et les instruments sont à l'honneur avec des musiciens doués qui assurent : un sax qui passe du jazz aux couleurs crimsoniennes ou VDGG en passant par les mélodies chaudes ; une guitare excellente tour à tour mélodieuse, magique, torturée et saturée, hard ou jazzy ; une basse très présente qui assure et groove jusqu’à être monstrueuse sur le phénoménal Katy et une batterie subtile qui n’est pas en reste.
L’album commence doucement avec un Footprints en retenue puis viennent les deux titres géants de l’album : It’s in my head, excellent jazz-rock et son pont planant de jazz ambient et surtout Katy et sa basse lourde et monstrueuse qui charpente le titre et amène les parties de sax et de guitare. Puis vient la partie centrale plus space et planante avec Leaving nothing, l’impro space Cicada Jam et le très floydien One last beautiful moon ( tempo lent, nappes de claviers et solo de guitare magique, le tout encadré d’un sax chaud et mélodique). L’album repasse en mode pêchu avec un jazz rock énergique crimsonien/VDGG (Pank et l’autre pépite de l’album Deitrich crashed my enzo). The years, après un début athmosphérique monte en puissance de belle manière pour amener le très rock You call this art et l’album se termine avec Goodbye, jazz rock qui remet la basse à l’honneur pour la route.
Au final, un fabuleux album de prog/jazz/rock qui rassure sur l’avenir du prog…