776. DAVID GILMOUR same (1978) > 5 ♥
1. Mihalis (5:48) > 5
2. There's no way out of Here (5:10) > 5
3. Cry from the Street (5:13) > 5
4. So far Away (5:50) > 5
5. Short and Sweet (5:26) > 5
6. Raise my Rent (5:32) > 5
7. No way (5:32) > 5
8. It's deafinitely (4:27) > 4
9. I can't breath Anymore (3:08) > 5
Progechoes se doit de réparer un oubli fâcheux et de parcourir la discographie (paresseuse, il est vrai) du maître de la guitare magique avant la fin du monde qui approche à grands pas...
Dès le début de Mihalis, l'ambiance gilmourienne est posée entre sérénnité et bien-être, basse et batterie rassurantes et familières, tempo lent comme un éloge de la lenteur et de la paresse, excellent remède à ce monde de dingues... Et puis, à 2'55, c'est parti pour la guitare magique, son chaud et rond, nostalgie bluesy et soli à nuls autres pareils !
Avec There's no way out of there, la voix du Floyd est là, l'ambiance du Floyd est là et oui... le Floyd, c'est lui, David Gilmour et cet album aurait fait un très bon album de Pink Floyd si Roger Waters n'avait pas décidé de faire sa psychanalyse avec The Wall. Après un bon blues-rock à la ZZ Top (Cry from the street), c'est une succcession de titres tous plus floydiens les uns que les autres avec des sonorités qui sont autant de clins d'oeil à la discographie passée du Floyd d'Obscured by clouds à Animals) et le solo de Raise my rent n'est pas loin d'être le meilleur de Gilmour. Même si progechoes apprécie moyennement les aigus à la Hendrix de It's deafinitely, il se doit de faire de cet album superbe un coup de coeur floydien !