62. CAMEL Nude (1981) > 3.46
1. City Life (4:41) > 3
2. Nude (0:23)
3. Drafted (4:13) > 5
4. Docks (3:50) > 4
5. Beached (3:32) > 4
6. Landscapes (2:39) > 4
7. Changing Places (4:10) > 4
8. Pomp & Circumstance (2:05) > 3
9. Please Come Home (1:13) > 2
10. Reflections (2:39) > 4
11. Captured (3:12) > 2
12. The Homecoming (2:48) > 2
13. Lies (4:58) > 5
The Last Farewell:
14. The Birthday Cake (0:30)
15. Nude's Return (3:41) > 2
Musicalement, l'album est bon mais sans faire partie des meilleurs Camel et peu de titres pris individuellement sont des "must".
Il s'agit d'un album concept évoquant l'aventure d'un soldat japonais qui a été abandonné sur une île pendant 29 ans suite à la 2° guerre mondiale et ne savait pas que la guerre était terminée. A ce titre, l'album est particulièrement réussi si on l'écoute en s'attachant au propos.
La musique se veut descriptive, figurative et évocatrice et sur ce point, c'est très réussi.
City life, c'est la vie de Nude (Nom du japonais) avant la guerre. Puis, c'est la conscription avec Drafted (qui commence avec une belle partie au violoncelle et se développe comme un Camel classique) et le débarquement sur l'île avec 2 titres plus pêchus et torturés (Docks et Beached).
La partie centrale illustre la vie de notre Robinson sur son île et propose de petites merveilles de musique calme et sereine (Landscapes et Reflection) et un instru "tribal" assez réussi (Changing places).
Puis le propos s'agite à nouveau pour le retour à la vie actuelle et on arrive au plus beau morceau (Lies) où latimer nous gratifie de belles parties de guitares très gilmouriennes.
La vraie histoire de Hiro Onoda
La musique est tellement expressive qu'elle pourrait être la BO d'un film.
Je ne sais pas si cette robinsonnade a fait l'objet d'un livre ou d'un film : si vous avez des infos, je suis preneur.