6. PINK FLOYD Meddle (1971) > 5 ♥
1. One of these days (5:56) > 5
2. A pillow of winds (5:13) > 4
3. Fearless (6:08 ) > 4
4. San Tropez (3:43) > 3
5. Seamus (2:15) > 1
6. Echoes (23:27) > 5
> Echoes est bien entendu mon titre-fétiche.
> J'aime beaucoup aussi One of these days qui fait partie de ces titres avec une intro où la basse est importante et que j'affectionne particulièrement. Je vais utiliser ce titre à l'école pour notre pièce de théâtre "Aux quatre coins du vent"
> A pillow of winds et Fearless sont ces petites sucreries que j'aime bien aussi et que certains sont tentés de moquer
Sorti le 13 novembre 1971, Meddle se classera 3° en Angleterre mais seulement 70° aux Etats-Unis. N’ayons pas peur des mots, cet album contient le chef d’œuvre de Pink Floyd : Echoes.
On retrouve la structure que je considère idéale pour un album avec 4 ou 5 titres sur une face et une longue suite sur l’autre face.
Quels sont les qualités de cet album :
> La composition du titre Echoes
> L’utilisation de la basse
> La complémentarité des musiciens sans soli inutiles démonstratifs
> La guitare et le chant de Gilmour
Ajoutons les remarquables intros de Pink Floyd : aucun groupe ne sait commencer un titre comme les Pink Floyd.
- One of these days : superbe intro avec le vent puis la basse stéreo de Waters pour un morceau très énergique dont je ne me lasse jamais. Noter que ce titre contient la seule phrase chantée par Mason : « One of these days, I’m gonna cut you into little pieces » ( Roger Waters marquant ainsi sa haine envers un présentateur TV, Jimmy Young )
Suivent 2 titres très agréables :
- A pillow of wind, ballade minimaliste mais tellement belle, dans le style du dernier Gilmour.
- Fearless, plus psyché mais aussi très belle.
- Arrivent ensuite les 2 points faibles anecdotiques de l’album avec le jazzy San Tropez et la farce Seamus( Seamus étant un chien que Gilmour fait « chanter » sur ce morceau )
Face B : attention, chef d’œuvre…
Echoes : à écouter obligatoirement le soir, dans le noir et au casque…
Pour moi qui suit plutôt « Gilmourien », il faut avouer que l’importance de Waters est flagrante de par l’omniprésence d’une basse essentielle au morceau et de par la composition.
Composition à la fois complexe et très claire et donc très efficace.
Une fois de plus, nous avons une intro envoûtante qui vous emprisonne dès le début du titre. Vous n’en ressortirez pas avant 23 minutes de bonheur.
Quelques gouttes cristallines au piano nous emmènent vers un superbe thème puis crescendo vers une très belle mélodie de Gilmour qui nous dépose à 7 mn sur la planète jazzy, passage étonnamment réussi soutenu par la basse énergique de waters.
Etape suivante : quatre minutes space et inquiétantes (ce n’est pas le passage que je préfère).
Puis, nouveau sommet du titre avec le retour des gouttes cristallines et des claviers crescendo soutenus par une basse d’enfer qui nous ramènent vers le chant superbe de Gilmour.
On termine par un moment magique : très belle conversation entre les claviers et la guitare malheureusement gâchée par le souffle de fin qui s impose inutilement…