1000. PINK FLOYD The endless river (vinyl) (2014) > 5 ♥
J'ai découvert le prog à 17 ans en 1971 avec Meddle et Echoes. Pink Floyd est toujours resté mon groupe référence. Les années 80 m'ont éloigné du prog que j'ai redécouvert avec mon fils de 16 ans en 2003. Les couleurs floydiennes de Porcupine Tree qu'il m'a fait découvrir m'ont donné à penser que le prog avait traversé le désert des années 80 et bougeait encore.
Ce blog m'a aidé à redécouvrir le rock progressif. Aujourd'hui, c'est la 1000° et la fête des pères me permet de boucler la boucle de la plus belle manière qui soit avec cet ultime album de Pink Floyd et les craquements nostalgiques du vinyl. Merci François !
Voilà ce que j'écrivais à l'occasion de la sortie de l'album :
Oui, Pink Floyd fait là un immense plaisir aux véritables amateurs de la magie floydienne. Vingt ans après The Division Bell, le groupe referme le livre d'une longue histoire de près d'un demi siècle en feuilletant une dernière fois une à une les pages du prog floydien. La rivière sans fin propose un dernier voyage en renouant le fil à partir du High Hopes de 1994 et laissant sur le quai tous les grincheux qui... (mais vous lirez ça ailleurs..). Les autres retrouvent avec un grand plaisir tous les ingrédients du rock progressif floydien qui peut bien représenter à lui seul un genre de la sphère progressive tant les caractères en sont originaux et caractéristiques. Nul besoin ici d'en faire l'inventaire mais chacun reconnaîtra au gré de ce dernier voyage les paysages sonores qu'il a croisé au fil des albums du Floyd. Alors, chacun a bien compris que ce n'est pas un album majeur du groupe mais tous les inconditionnels en feront un coup de coeur. Et comme au temps d'Echoes, mettez le casque et laissez-vous emporter par la magie... L'histoire est finie...