221. VDGG The least we can do is wave each other (1970) > 5 ♥
1. Darkness (11/11) (7:27) > 5
2. Refugees (6:22) > 5
3. White Hammer (8:15) > 5
4. Whatever Would Robert Have Said? (6:17) > 5
5. Out Of My Book (4:07) > 5
6. After The Flood (11:28) > 5
Bonus tracks on remaster (2005):
7. Boat of millions of years (3:50)
8. Refugees (single version) (5:24)
Wouah ! Nous voici de retour en ligue 1 !
Curieusement, j'aime beaucoup ce groupe qui joue quasiment sans guitare. C'est exagéré de le dire mais disons plutôt que la guitare est très secondaire et que son rôle habituel d'instrument leader est ici joué par le saxophone de David Jackson. Saxophone qui est en quelque sorte l'alter ego de la voix de Peter Hammil. C'est frappant dans Darkness où la voix sort par le canal gauche et le saxo par le canal droit. Saxo et voix sont les 2 acteurs sombres et expressifs qui évoluent dans le paysage musical déroulé par l'orgue de Hugh Banton et la basse de Nic Potter. (Et ces deux-là s'entendent à merveille pour poser les ambiances).
Si la poésie et la voix de Peter Hammill sont un caractère essentiel de VDGG ( mais il faut maîtriser l'anglais ), elles sont admirablement servies par des musiciens de grande qualité qui proposent des parties instrumentales d'une grande musicalité où l'on sent l'écoute de l'autre ou encore des ambiances sombres très adaptées.
Tous les titres sont excellents. On appréciera Darkness, bien sûr, ou on préfèrera Refugees, ballade nostalgico-mélancolique de toute beauté, ou encore White hammer avec son côté jazzy et son final bouillonnant et terrifiant, ou bien l'excellent pont instrumental de Whatever... ou enfin le foisonnnant et puissant After the flood qui annonce Pawn hearts.