638. HAWKWIND The Hawklords 25 years on  (1978)  > 3

1. PSI power (6:04) >3
2. Free fall (5:10) > 3
3. Automoton (1:12) > 2
4. 25 years (4:32) > 3
5. Flying doctor (5:36) > 4
6. The only ones (4:12) > 3
7. (Only) The dead dreams of the cold war kid (3:46) > 3
8. The age of the micro man (3:25) > 3

Hawkwind se trouve à la croisée des chemins à l'occasion d'un de ses multiples changements de personnel et cet album paraît sous le nom des Hawklords sans doute pour une sombre histoire de droits.
Un album bien dans son époque avec ses couleurs new wave, punk ou glam rock. On se surprend à entendre ça et là  Bowie, Syd Barrett, America, Mark Knopfner ou encore Tangerine Dream pour les côtés space qui restent encore.
Une nouvelle fois, une écoute agréable mais d'intérêt très moyen.

636. HAWKWIND Astounding sounds, amazing music (1976) > 4

1. Reefer madness (6:03) > 5
2. Steppenwolf (9:46) > 5
3. City of lagoons (5:08) > 4
4. The aubergine that ate Rangoon (3:33) >4
5. Kerb crawler (3:45) > 4
6. Katmandu flyer (5:29) > 3
7. Chronoglide skyway (4:40) > 3

Changement de cap pour Hawkwind. Si l'on retrouve les rythmes obsédants et répétitifs ou les effets électoniques et vocaux, il n'est plus question de voyage intersidéral et les riffs lourds ne sont plus de mise. Changement aussi dans les vocaux qui sont plus clairs et plus en avant avec un nouveau chanteur, Robert Calvert.
Progechoes a passé un bon moment avec cet album quoi qu'en disent les fans d'Hawkwind. Le groupe, de toute façon, ne pouvait pas reproduire à l'infini ses trips spatiaux-temporels...
Un album plus léger donc avec un côté glam-rock notamment dans Kerb crawler qui n'est pas sans rappeler T. Rex. (et c'est bien agréable..) ou dans l'excellent Reefer madness qui ne se limite pas au glam rock mais propose un aspect jazzy intéressant sur rythme obsédant très hawkwindien. Vient ensuite l'excellentissime Steppenwolf ! Début funky avec rythme à la Santana puis vient une partie centrale très progressive avec son rythme floydien (venu tout droit d'Echoes) qui s'accélère pour coller à la superbe montée en puissance du chant... Géant !
Les deux titres titres suivants sont de bons instrumentaux de space jazzy (City of lagoons et The aubergine that ate Rangoon). Par contre, la fin de l'album est assez quelconque.
Si la musique évoque moins la science-fiction, les thèmes sont toujours axés SF comme l'illustre d'ailleurs le titre de l'album, clin d'oeil aux magazines de SF

634. HAWKWIND Hall of the mountain grill (1974) > 3.67

1. The Psychedelic Warlords (Disappear in Smoke) (6:50)> 4
2. Wind of Change (5:08) > 4
3. D-Rider (6:14) > 3
4. Web Weaver (3:15) > 3
5. You'd Better Believe It (7:13) > 4
6. Hall of the Mountain Grill (2:14) > 4
7. Lost Johnny (3:30) > 4
8. Goat Willow (1:37) > 3

Un Hawkwind moins lourd et moins hypnotique que le précédent mais plus planant  comme le très beau Wind of change mélancolico-nostalgique avec violon et plus psyché  à l'instar de The psychedelic warlords, le morceau d'entrée.
On aime aussi beaucoup les titres de rock and roll psyché comme You'd better believe it et Lost Johnny.

632. HAWKWIND Doremi Fasol Latido (1972) > 3.66

1. Brainstorm (11:33) > 3
2. Space is deep (5:10) > 4
3. One change (0:49)
4. Lord of light (6:59) > 3
5. Down through the night (3:04) > 3
6. Time we left this world today (8:43) > 5
7. The watcher (4:00)> 4

Un Hawkwind classique.

Progechoes apprécie moyennement les titres considérés habituellement par les fans d'Hawkwind comme des "tueries" (terme que Progechoes abhorre d'ailleurs) : Brainstorm est trop linéaire et peu inventif et Lord of light est trop lourd et ne peut nous faire rêver. On préférera Space of deep et sa guitare acoustique qui propose une meilleure progression dans le voyage et surtout l'excellent Time we left this world today avec son balancement très réussi et une certaine couleur bluesy qui fait toujours plaisir. Et puis, pour confirmer l'intérêt pour le blues d'Hawkwind, on termine avec un bon titre blues, The watcher.
Noter que l'édition de 1996 comporte de bons bonus : non pas la version single de Lord of light mais 3 titres de rock and roll hawkwindien du plus bel effet. (Urban guerilla, Brainbox pollution et Ejection)

630. HAWKWIND  same (1970) > 4.14

1. Hurry On Sundown (4:50) > 5
2. The Reason Is? (3:30) > 4
3. Be Yourself (8:09) > 5
4. Paranoia Part 1 (1:04) > 3
5. Paranoia Part 2 (4:11) > 3
6. Seeing It As You Really Are (10:43) > 5
7. Mirror Of Illusion (6:58) > 4

Bonus tracks on 1996 release
8. Bring It On Home (3:16)
9. Hurry On Sundown (5:02)
10. Kiss Of The Velvet Whip (5:25)
11. Cymbaline (4:04)

La première plage Hurry on sundown est un titre de folk blues délicieusement daté avec harmonica déjà agrémenté d'un rythme hypnotique qui sera la marque d'Hawkwind.
The reason is ? nous plonge dans un space véritablement issu de l'espace montrant l'attrait du groupe pour la science-fiction.
Les deux meilleurs titres déjà terriblement hawkwindiens sont les deux plages longues Be yourself et Seeing it as you really are qui nous plongent dans des rythmes hypnotiques de la basse et de la batterie, une coloration floydienne des premiers albums pour une traversée de l'espace-temps faite de décélérations et d'accélérations au milieu de souffles et de vocaux venus d'ailleurs et animée de belles parties de guitare ou de sax. Bon voyage inter-planétaire !