20 juillet 2011
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18:58
615. KAIPA same (1975) > 4.37
1. Musiken är ljuset (Music is light) (7:03) >4
2. Saker har två sidor (Things have two sides) (4:31) > 4
3. Ankaret (The anchor) (8:38) > 4
4. Skogspromenad (3:39) > 5
5. Allting har sin början (3:09) > 5
6. Se var morgon gry (See the dawn) (8:52) > 4
7. Förlorad I Istanbul (2:22) > 5
8. Oceaner föder liv (Oceans give birth to life) (9:29)> 4
Une excellente surprise que ce groupe que Progechoes découvre et dont il n'avait pas entendu parler dans les 70's. Il ne me semble pas qu'il était connu à l'époque. D'ailleurs, ce premier album est en Suédois car il ne devait être diffusé qu'en Suède. Le chant est donc en Suédois mais il n'est pas sans rappeler le chant du prog italien et prend parfois des intonations à la SBB. Le chant est plutôt le point faible de l'album sans être rédhibitoire (mais c'est assez inégal selon les titres).
Dès le premier titre (Musiken är ljuste), apparaissent des sonorités Genesis ou Camel de par les claviers mais Kaïpa ne se limite pas à ces influences. On y trouve souvent, vingt ans à l'avance, le caractère joyeux de flower Kings ( Ankaret, Allting har sin början, Se var morgon gry, Oceaner föder liv) et de superbes parties de guitare par le jeune Roine Stolt qui a 17 ans à l'époque et déjà beaucoup de talent.. Ajoutons une excellente section rythmique avec un batteur subtile et un bassiste très présent dont la rickenbacker rappelle Yes inévitablement. Des moments jazzy font notre bonheur également( Saker har tva sidor, Allting har sin början, Oceaner föfer liv).
Progechoes trouve une attirance particulière pour les titres courts : le curieusement celtique Skogspromenad, Allting har sin början mélant jazz-rock et jubilation avec une excellente partie de guitare et une section rythmique au top tout comme le très oriental Förlorad I Istambul.
Précisons que le son n'est pas optimal selon les titres et sur cette remastérisation de 1992, Musea précise qu'il n'a pas été possible d'y ajouter des bonus car le son de trois autres titres de 1975 était de mauvaise qualité.
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Kaïpa
12 juillet 2011
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613. SPOCK'S BEARD X (2010) > 2
1. Edge of the In-Between (10:30) > 2
2. The Emperor's Clothes (5:52) > 2
3. Kamikaze (3:50) > 2
4. From the Darkness (16:36) > 2
5. The Quiet House (9:03) > 2
6. Their Names Escape Me (8:57) > 2
7. The Man Behind the Curtain (7:46) > 2
8. Jaws of Heaven (16:22) > 2
X, c'est 80 très longues minutes de caricature de prog avec de longues compositions totalement incohérentes dépourvues de mélodies et dont la musicalité est réduite, masquée par des tutti compacts qui ne laissent pas les instruments s'exprimer. Une multitude de breaks pour passer du coq à l'âne sans progressivité dans un océan de sons d'où peine à émerger un chant quelconque...
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Spock's Beard
12 juillet 2011
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612. SPOCK'S BEARD SB (2006) > 2.81
1. On A Perfect Day (7:47) > 3
2. Skeletons At The Feast (6:33) > 3
3. Is This Love (2:51) > 2
4. All That's Left (4:45) > 4
5. With Your Kiss (11:46) > 2
6. Sometimes They Stay, Sometimes They Go (4:31) > 2
7. The Slow Crash Landing Man (5:47) > 3
8. Wherever You Stand (5:09) > 3
9. Hereafter (5:01) > 2
10 à 13 As Far As The Mind Can See (16:58) > 4
14. Rearranged (6:07) > 3
Un Spock's Beard de plus... sans plus... Un SB habituel avec ses titres aux compositions incohérentes tel With your kiss et On a perfect day dont la partie centrale est pourtant très musicale. Un SB très disparate avec des titres rock quelconques voire insupportable (Is this love), son instrumental aux claviers flamboyants (Skeletons at the feast), ses pop-songs plus ou moins réussies ou encore un Herafter minimaliste inutile au piano...
Du côté des satisfactions, notons la suite As far the mind can see, percutante et cohérente avec une partie jazz intéressante et de beaux vocaux à plusieurs voix dans la pop-song All that's left.
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Spock's Beard
9 juillet 2011
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17:36
611. SPOCK'S BEARD Octane (2005) > 4.08
A flash before my eyes :
1. The Ballet Of The Impact (5:34) > 4
2. I Wouldn't Let It Go (4:53) > 5
3. Surfing Down The Avalanche (3:43) > 4
4. She Is Everything (6:46) > 5
5. Climbing Up That Hill (3:31) > 4
6. Letting Go (1:52) > 3
7. Of The Beauty Of It All (4:53) > 4
...............................................................
8. NWC (4:16) > 4
9. There Was A Time (4:58) > 4
10. The Planet's Hum (4:42) > 4
11. Watching The Tide (5:07) > 3
12. As Long As We Ride (5:35) > 5
Comme dans Snow, Spock's Beard privilégie la simplicité et l'efficacité ainsi que la clarté de la musique en évitant les tuttis pompeux, la flamboyance laissant la place aux tempos lents. La suite A flash before my eyes est composée de 7 titres indépendants et c'est préférable à une suite incohérente en un seul titre. Simplicité et efficacité donc avec des titres rock percutants : Surfing down the avalanche( très Alice Cooper) et As long as we ride que n'aurait pas renié Status Quo et des mélodies imparables notamment dans la très belle balalde I wouldn't let it go ou dans le superbe She's everything et son intro floydienne ou encore dans la pop-song Climbing up that hill.
Si les claviers restent très présents, la guitare, quoique encore timide, pointe avec quelques soli sympathiques notamment dans l'excellent She's everything.
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Spock's Beard
7 juillet 2011
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610. SPOCK'S BEARD Feel euphoria (2003) > 2.57
1. Onomatopoeia (5:16) > 4
2. The Bottom Line (7:33) > 2
3. Feel Euphoria (7:20) > 2
4. Shining Star (4:06) > 3
5. East Of Eden, West Of Memphis (7:05) > 3
6. Ghosts Of Autumn (6:53) > 2
7 à 13. A Guy Named Sid > 2
Le premier album sans Neal Morse n'est pas très intéressant. Le groupe retombe dans les errances de l'incohérence pour les compositions de The bottom line et de la suite A guy named Sid (suite par ailleurs assez insupportable notamment par ses claviers).
On pourra apprécier le metal d'Onomatopoeia ou la ballade pop Shining star à la rigueur mais comment supporter Feel euphoria (le titre) qui accumule les sons rédhibitoires (voix trafiquée, rythmes synthétiques, caisse claire insupportable, guitare saturée) et Ghosts of autumn qui concourt pour le slow de l'été 2003 avec un solo de guitare très quelconque.
Sinon, quoi de neuf sans Neal Morse ?
Le chant est correct (sauf dans Carry on, la plage 13, où le chant est très mauvais) mais moins varié, les guitares sont plus présentes surtout par les riffs metal assez quelconques mais ne convainquent pas dans les soli et la batterie est plutôt insupportable et peu subtile...
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Spock's Beard
5 juillet 2011
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14:55
609. SPOCK'S BEARD Snow (2002) > 5 ♥
1. Made Alive / Overture (5:32) > belle intro acoustique puis hard efficace
2. Stranger in a Strange Land (4:29) > Belle pop-song à la Beatles avec un joli duo ve voix
3. Long Time Suffering (6:03)>
4. Welcome to NYC (3:32) > Titre riche, hard efficace, bluesy, jazzy
5. Love Beyond Words (3:24) > athmosphérique, calme
6. The 39th Street Blues (I'm Sick) (4:05)
7. Devil's Got My Throat (7:17) > Hard-rock efficace
8. Open Wide the Flood Gates (6:14) > pop-song à la Marillion
9. Open the Gates Part 2 (3:02)
10. Solitary Soul (7:33) > superbe final lyrique
11. Wind at My Back (5:12)
CD 2
1. Second Overture (3:47) > plus expérimental et déjanté
2. 4th of July (3:11)
3. I'm the Guy (4:48)
4. Reflection (2:49) > belle ballade douce
5. Carie (3:06) > encore une jolie ballade
6. Looking for Answers (5:17) > pop song
7. Freak Boy (2:12) > à tendance grunge
8. All Is Vanity (4:35)
9. I'm Dying (5:09)
10. Freak Boy Part 2 (3:01)
11. Devil's Got My Throat Revisited (1:55) > excellent hard rock façon deep Purple
12. Snow's Night Out (2:04) > avec cuivres
13. Ladies And Gentleman, Mr. Ryo Okumoto on the Keyboards (2:40) > claviers flamboyants
14. I Will Go (5:08)
15. Made Alive / Wind at My Back (8:27) > superbe chanson en crescendo épique
Progechoes ne s'en lasse pas depuis trois jours et le coup de coeur s'impose donc !
Un superbissime opéra rock dont la grande qualité est la richesse vocale aussi bien par les nombreuses mélodies superbes que par les structures diverses des vocaux ( seul, à plusieurs voix, en réponse, en harmonies..).
Un double album jamais ennuyeux et très efficace avec une grande variété de styles qui se prête bien au genre opéra-rock : des pop-songs au niveau des Beatles ou de Marillion, des hard-rocks extra, de belles ballades, des titres plus déjantés ou plus torturés. Du rock, de la pop, du jazz, du bues, du hard, du grunge...
Ajoutons que l'album est bien composé avec un intérêt jamais démenti pendant deux heures et un final de bon aloi pour chaque CD.
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Spock's Beard
1 juillet 2011
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17:11
608. SPOCK'S BEARD V (2000) > 2.83
1. At the End of the Day (16:30) > 4
2. Revelation (6:04) > 2
3. Thoughts (Part II) (4:41) > 5
4. All on a Sunday (4:12) > 2
5. Goodbye to Yesterdays (4:40) > 2
6. The Great Nothing (27:18)> 2
Même l'opus déclaré chef d'oeuvre par le tropisme des chroniqueurs progressifs a du mal à passer dans l'univers de Progechoes qui ne retiendra véritablement que la part 2 de Thoughts qui met à l'honneur de manière égale le chant avec une superbe mélodie et des harmonies vocales excellentes comme savaient les faire Gentle Giant ou Yes.
Les autres titres courts ? Un Revelation insupportable avec tutti bruyant et chant inaudible et deux titres pop sans grand relief, All on a sunday et Goodbye to yesterdays qui lorgne vers les Beatles sans convaincre.
Quant aux deux suites, on appréciera bien davantage At the end of the day qui, une fois n'est pas coutume, se révèle cohérente à l'écoute et propose de beaux passages instrumentaux où les instruments sont bien mis en valeur de manière plus claire ( le passage épique au cor vers 4', flamenco vers 5' , jazzy vers 6'20, beau solo de guitare à 8'15) et des vocaux très intéressants en deuxième partie avec un jeu de question/réponse vocalises/chant de N. Morse. Ceci dit, cette suite comporte encore quelques défauts qui ne permettent pas un coup de coeur (un tutti compact entre 2' et 4', défaut récurrent de Spock's Beard, quelques breaks où l'on passe du coq à l'âne et une fin peu enthousiasmante.
Enfin, la très longue suite The great nothing, bien que contenant de petites pépites, est une caricature de prog sans cohérence avec des breaks à gogo et qui ne permettent pas à une écoute attentive de se projeter dans une progression fluide et plaisante.
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Spock's Beard
30 juin 2011
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18:56
607. SPOCK'S BEARD Day for night (1999) > 2.71
1. Day for Night (7:34) > 2
2. Gibberish (4:18) > 3
3. Skin (3:58) > 2
4. The Distance to the Sun (5:11) > 4
5. Crack the Big Sky (9:59) > 3
6. The Gypsy (7:28) > 2
7. Can't Get It Wrong (4:12) > 4
THE HEALING COLORS OF SOUND - 21:44
8. The Healing Colors of Sound Part 1 (2:22) > 2
9. My Shoes (4:16) > 2
10. Mommy Comes Back (4:50) > 3
11. Lay It Down (3:18) > 3
12. The Healing Colors of Sound Part 2 (3:17) > 4
13. My Shoes (Revisited) (3:54) > 3
14. Urban Noise (0:40) > 1
15. Hurt (3:09) - European bonus track > 3
Progechoes ne trouve toujours pas d'enthousiasme à parcourir la discographie de Spock's Beard.
Beaucoup de titres dont on ne retient rien avec des tutti au son compact qui ne laissent que peu de place aux extras musicaux (solo, duo de musiciens, jeu de réponse...) ; de plus, dans ces titres souvent plutôt pop (Day for night, Skin, Crack the big sky, The gypsy, My shoes...) le chant est très quelconque.
Finalement, Progechoes apprécie davantage le talent de songwriter de Neal Morse quand il nous propose de belles chansons à plusieurs voix avec un accompagnement plus acoustique ou plus sobre et qui nous rappelleent Simon & Garfunkel (The distance to the run) , McCartney (Can't get it wrong) ou les Beatles (The healing colours of sound part 2)... mais nous ne sommes plus dans le prog.
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Spock's Beard
28 juin 2011
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606. SPOCK'S BEARD The kindness of strangers (1997) > 3.42
1. The Good Don't Last (10:02) > 4
2. In the Mouth of Madness (4:44) > 3
3. Cakewalk on Easy Street (5:01) > 3
4. June (5:26) > 5
5. Strange World (4:18) > 3
6. Harm's Way (11:03) > 4
7. Flow (15:48) > 2
Rien qui puisse passionner Progechoes dans cet opus.
Dans les titres courts plutôt pop, on appréciera l'excellent June entre folk et pop de bonne facture et recommandable pour le très beau chant à la Simon & Garfunkel.
Les titres longs sont inégaux et pêchent une nouvelle fois par la composition tel le décevant Flow.
The good don't last est le meilleur titre long avec sa première partie de symphonique flamboyant agrémenté d'une touche classisante et sa très belle deuxième partie folk/pop mais la troisième partie n'est pas au niveau pour mériter le coup de coeur.
Harm's day commence aussi par du symphonique flamboyant quelque peu classisant puis se poursuit par un très bon passage bluesy mais ce titre est plombé par une fin horrible.
Progechoes regrette chez Spock's Beard les tutti brouillons avec chant trop poussé et les compositions dont la progression est mal pensée.
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Spock's Beard
26 juin 2011
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14:24
605. SPOCK'S BEARD Beware of darkness (1996) > 4.42
1. Beware of Darkness (5:41) > 4
2. Thoughts (7:10) > 4
3. The Doorway (11:27) > 5
4. Chatauqua (2:49) > 4
5. Walking on the Wind (9:06) > 5
6. Waste Away (5:26) > 5
7. Time Has Come (16:33) > 4
Voilà un deuxième album qui réconcilie Progechoes avec Spock's Beard.
Les compositions sont beaucoup plus cohérentes et le chant est très plaisant. Des vocaux très diversifiés, très agréables et qui savent s'adapter. On appréciera les harmonies vocales à la Gentle Giant ( Thoughts) ou yessiennes ( Time has come par exemple), le chant en echo de Thoughts, les intonations variées qui font surgir de doux souvenirs : Simon & Garfunkel (The doorway), Ian Anderson (Waste away), les Beatles ( à la fin de Time has come) ou Genesis (Walking in the wind) ou encore le chant bluesy de Time has come.
Côté compositions, des titres courts divers : Beware of Darkness est une reprise progressive de George Harrison, Chatauqua est un joli titre avec un duo de guitares acoustiques qu'aurait pu interpréter Steeve Howe et Waste away un titre beaucoup plus direct que n'aurait pas renié Jethro Tull.
Les titres longs sont d'excellentes compositions :
> Le meilleur titre est The Doorway dont le très beau thème présenté en intro au piano classisant sert de colonne vertébrale, parsemant le titre de ses variations aux divers instruments et dont les lignes mélodiques se superposent de fort belle manière après le break des 7'.
> Waste away est aussi un très bon titre alliant le meilleur de Yes et Genesis
> L'excellent Time has come est desservi par une fin brouillonne ( son ou mixage brouillon). La première partie, après une intro flamboyante, est très déchirante avec un accompagnement très tourmenté qui n'est pas sans rappeler Animals de Pink Floyd. La deuxième partie, très sereine après le break, évolue vers une flamboyance yessienne qui se termine malheureusement de manière brouillonne.
Vive Spock's Beard !
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Spock's Beard
