6 décembre 2011
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14:16
683. AGENTS OF MERCY The black forest (2011) > 2.75
1. The Black Forest (11:10) > 2
2. A Quiet Little Town (6:58) > 2
3. Black Sunday (6:20) > 3
4. Elegy (6:14) > 3
5. Citadel (7:02) > 3
6. Between Sun & Moon (5:07) >3
7. Freak of Life (8:15) > 2
8. Kingdom of Heaven (6:20) > 4
Progechoes n'a qu'un intérêt poli pour Agents of Mercy et attend avec impatience le retour de Roine Stolt aux Flower Kings. On retrouve dans cet album tout ce que Progechoes n'aime pas dans le rock progressif : un chant insupportable sans véritable mélodie, des tutti-smog sans forme qui laissent peu de place aux instruments (même la guitare de Roine Stolt n'est pas au mieux avec ses soli dans les aigus) et des compositions sans progressivité intéressante. Les plages typiques de ces travers sont la plage titre The black forest, le funky A quiet little town et Freak of life.
Plus intéressants sont les deux titres plus heavy : Black Sunday qui commence comme un bon Proto-Kaw ou Citadel.
Elegy est une belle chanson qui n'est pas sans évoquer le "Ne me quitte pas" de Jacques Brel mais qui s'essouffle et ne trouve pas l'émotion dans un crescendo peu réussi.
Between sun and moon est un Flower Kings moyen avec Roine Stolt au chant et au final, on préfèrera l'instrumental Kingdom of heaven qui n'est pas transcendant mais où la guitare retrouve une couleur chaude et apaisée.
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Agents of mercy
1 décembre 2011
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15:03
682. ACCORDO DEI CONTRARI Kublai (2011) > 4.5
1. G.B. Evidence (5:18) > 4
2. Arabesque (12:33) > 4
3. Dark Magus (9:00) > 4
4. L'Ombra di un Sogno (6:55) > 5
5. Pi? Limpida e Chiara di Ogni Impressione Vissuta, part I (5:08) > 5
6. Battery Park (6:37) > 5
Jazz rock progressif de grande qualité toujours très technique mais plus délicat cette fois, ce deuxième opus est moins linéaire et plus varié avec des passages ambient et planants (Arabesque, Dark magnus), une couleur orientalisante dans le bien nommé Arabesque, un superbe titre aux belles harmonies chanté par Richard Sinclair (L'ombra di un sogno) entre Peter Hammill et Robert Wyatt, un jazz-rock très enlevé qui groove bien (Pi ?) ou encore le très canterburyen Battery park qui n'est pas sans rappeler Caravan.
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Accordo dei contrari
27 novembre 2011
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17:27
681. ACCORDO DEI CONTRARI Kinesis (2007) > 4
1. Lester (7:16) > 4
2. Meghiste Kinesis (7:08) > 4
3. Scala Quadro (8:52) > 4
4. Gondwana (8:11) >4
5. Anexelenkton (6:58) > 4
6. O.M. (6:13) > 4
Jazz-rock progressif instrumental de qualité, efficace, mélodique et très accessible.
King Crimson, Mahavishnu Orchestra ou Anglagard ne sont pas loin.
Des musiciens qui maîtrisent leur sujet mais des compositions sans doute trop linéaires...
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Accordo dei contrari
24 novembre 2011
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16:54
Bilan des écoutes Proto-Kaw
Les coups de coeur
- The wait of glory (2006) > 5
- Forth (2011) > 5
2 autres bons albums
- Before became after (2004) > 4.10
- Early recordings from Kansas 1971-1973 (2002) > 3.77
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proto-kaw
24 novembre 2011
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16:49
680. PROTO-KAW Forth (2011) > 5 ♥
1. Daylight (4:31) > 5
2. Pilgrim's Wake (5:29) > 5
3. Pollex((5:19) > 5
4. Cold And Clear (5:50) > 4
5. Lay Down (5:34) > 4
6. Greek Structure Sunbeam (5:32) > 5
7. On The Air (Again) (6:40) > 5
8. One To Follow (4:22) > 5
9. Sleeping Giant (5:24) > 4
10. Things We Are Breaking (5:19) > 4
11. Utopian Dream (7:29) > 5
Que du plaisir à l'écoute de ce nouvel album de Proto-Kaw ! Que de bons moments pour un album dans la lignée de The wait of glory : les soli de guitare de Kerry Livgren sont superbes notamment le solo très floydien de la belle ballade Pilgrim's wake et celui de l'excellente ballade kansassienne Utopian dream qui est au niveau de Nevermore; John Bolton nous régale au sax ou pour de jolies parties de flûte (Pilgrim's wake notamment) ; Lynn Meredith est très bon au chant dans des registres variés et se rapprochant souvent de Steve Walsh ou encore d'Al Stewart.
Proto-Kaw excelle dans ce heavy prog qui a le sens du rythme chaloupé à l'instar du premier titre Daylight. On se régale aussi avec le blues-rock On the air ou les très cuivrés One to follow et Sleeping giant qui nous rappellent Chicago. On appréciera également l'apport folklorique de Things we are breaking ou le chant à 2 voix de Lay down
( à noter la participation de Steve Morse dans Pilgrim's wake)
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proto-kaw
24 novembre 2011
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15:12
679. PROTO-KAW The wait of glory (2006) > 5 ♥
1. Nevermore (9:17)
2. Relics of the Tempest (5:07)
3. When the Rains Come (8:56)
4. On the Eve of the Great Decline (4:51)
5. Physic (5:45)
6. At Morning's Gate (3:11)
7. Melicus Gladiator (4:52)
8. The Vigil (7:20)
9. Old Number 63 (6:51)
10. Osvaldo's Groceries (3:17)
11. Picture This (6:42)
12. One Fine Day (4:32)
DVD Bonus (recorded live at the Progressive Legends Showcase, 2006):
1. The Occasion of Your Honest Dreaming (6:12)
2. Words of Honor (4:20)
3. Skont (8:01)
Coup de coeur pour Progechoes qui trouve beaucoup de plaisir à l'écoute de cet opus plein d'énergie et au son puissant. C'est la rencontre de Kansas et Chicago, un Kansas cuivré (sax et trompette) qui swingue, rock, groove et chaloupe pendant 70 mn à la manière d'un grand orchestre de jazz (When the rain comes, l'excellent Physic surtout, Melicus gladiator, le funky Old number 63 et le controversé Osvaldo's groceries qui n'est pas sans rappeler Madness).
Le chant de Lynn Meredith est parfait notamment dans les titres plus chantés au tempo lent ( Nevermore, Relics of the tempest, The vigil et son très beau pont instrumental jazzy piano/flûte ou encore la belle ballade épico-nostalgique At morning's gate). Les mélodies ne sont pas oubliées, la section rythmique assure, Kerry Livgren fait des merveilles à la guitare et le plaisir des musiciens est palpable... Alors foncez !
On optera pour l'édtion avec le DVd de 20 mn qui reprend 3 titres des albums précédents et illustre de belle manière l'énergie de l'album. (Il faut voir le plaisir de Livgren et de ses complices !)
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proto-kaw
22 novembre 2011
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15:07
678. PROTO-KAW Before became after (2004) > 4.1
1. Alt. More Worlds than Known (7:28) > 4
2. Words of Honor (4:28) > 3
3. Leaven (8:26) > 4
4. Axolotl (6:04) > 3
5. Quantum Leapfrog (5:42) > 5
6. Greenburg, Glickstein, Charles, David, Smith and Jones (3:05) > 5
7. Gloriana (9:07) > 4
8. Occasion of Your Honest Dreaming (3:38) > 5
9. Heavenly Man (5:53) > 3
10. Theophany (11:43) > 5
Kerry Livgren reforme pour notre plus grand bonheur un Proto-Kaw qui n’avait pas abouti en 1973.
Proto-Kaw n’est pas un Kansas-bis : même si certains titres auraient pu figurer en bonne place dans les meilleurs albums de Kansas (l’excellent Theophany par exemple), ce groupe dégage une personnalité propre. Leur principale caractéristique, ce sont les rythmes jubilatoires qui respirent la complicité et le plaisir des musiciens à jouer ensemble comme pour une jam sans fin : le titre le plus représentatif est ici le premier temps fort de l'album Quantum leapfrog qui groove et swingue comme un grand orchestre de jazz sur des rythmes des îles… Rythmes jubilatoires également sur le très bon folk-rock Occasion of your honest dreaming dans lequel la guitare et le chant à deux voix font des merveilles (dommage que ce titre soit si court et tant pis pour les grincheux qui snobent ce titre sous prétexte que le groupe cherche le hit).
L’autre caractéristique du groupe, c’est sa capacité à jouer un hard/prog au tempo lent et quelque peu ambient (Alt. More worlds than known, Leaven, Greenburg…).
L’autre moment fort de l’album, c’est l’excellent titre Theophany, très Kansasien notamment par le chant et dont la première partie épique est très majestueuse.
Le côté jazz n’est pas oublié (Quatum leapfrog, Gloriana, Theophany) mais il est moins dominant et John Bolton est plus souvent à la flûte (jouée avec une attaque tullienne) qu’au sax. Quant à Kerry Livgren, Progechoes doit-il préciser qu’il est toujours éblouissant ?
Quelques titres un peu plus faibles sont dispensables (Words of honnor, Heavenly man) mais n'entachent pas la qualité de l'album.
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proto-kaw
21 novembre 2011
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677. PROTO-KAW Early recordings from Kansas 1971-1973 (2002) > 3.77
1. Hegemonium (7:48) [1971] > 4
2. Reunion in the Mountains of Sarne (7:44) [1971] > 3
3. Nactolos 21 (11:37) [1971] > 4
...................................................
4. Belexes (5:10) [1973] > 5
5. Totus Nemesis (13:53) [1973] > 4
6. Greek Structure Sunbeam (5:41) [1973] > 3
7. Incomudro (11:26) [1973] > 4
.....................................................
8. Cyclopy (live) (5:45) > 3
9. Skont (live) (9:36) > 4
Proto-Kaw est le groupe originel qui aboutira à Kansas mais qui n'avait pas publié d'album. Quand Kerry Livgren reforme Proto-kaw au début des années 2000, des enregistrements de cette époque sont publiés sous le titre "Early recordings from Kansas - 1971-1973".
Si le son n'est pas excellent, il est néanmoins très acceptable. Le groupe semble chercher sa voie et on trouve de multiples influences : sax et guitare à la VDGG, flûte et chant parfois proche de Jethro Tull, des sonorités à la Chicago, un côté hard rappelant Deep Purple... Les titres sont plutôt longs et le groupe apprécient les impros jazzy (Cyclopy) expérimentales ou RIO. (Totus Nemesis) ; le côté jazzy se retrouve aussi dans Hegemonium ou encore Nactolos 21.
Ce sont les 4 titres de 1973 qui nous font entrer dans l'univers de Kansas (voix, rythmes, hard-prog) et on retrouve d'ailleurs 2 titres que Kansas reprendra par la suite : le très bon Belexes (qui se trouve sur le premier album éponyme de Kansas) très proche de Deep Purple et Uriah heep et Incomudro (sans le solo de batterie) qui se trouve sur Song of America.
Notons enfin que certains titres aux rythmes jubilatoires et façon big band évoquent déjà le Proto-Kaw moderne.
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proto-kaw
15 novembre 2011
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1066. GOSTA BERLINGS SAGA Sersophane (2016) > 4.40
1. Konstruktion (2:59) > 4
2. Sersophane (8:04) > 5
3. Fort Europa (8:06) > 4
4. Dekonstruktion (3:33) > 4
5. Channeling the Sixth Extinction (15:15) > 5
6. Naturum (1:04) > x
Un album à ranger dans la catégorie des musiques inéluctables telles Univers Zero, Magma ou Ozric Tentacles. Il y manque sans doute la musicalité d'un Beardfish qu'on trouvait dans le premier album. Après l'intro sympa de Konstruction et sa basse de type "One of these days, Sersophane est la première réussite de l'album avec ses boucles qui s'entrelacent, se complètent et se répondent. Dekonstruction est un morceau très proche d'Ozric Tentacles. On appréciera un côté psyché floydien dans Fort Europa et dans Channeling the sixth extinction, la deuxième perle de l'album qui allie psyché floydien, envolée hawkwindienne, transe magmaïenne à l'inéluctable d'un Univers Zero.
676. GOSTA BERLINGS SAGA Glue works (2011) > 3.42
1. 354 (5:54) > 3
2. Icosahedron (3:12) > 3
3. Island (12:58) > 3
4. Gliese 581g (5:53) > 3
5. Waves (2:55) > 3
6. Geosignal (2:22) > 4
7. Soterargartan 1 (12:51) > 5
L'enthousiasme de Progechoes pour Gösta Berlings Saga est un peu retombé à l'occasion de cet album qui perd beaucoup d'originalité en se tournant vers un post-rock tellement utilisé à l'heure actuelle et qui ne surprend plus.
Le groupe a perdu en musicalité et en progressivité et propose des compositions linéaires qui n'évoluent qu'en plateaux successifs pour un post-rock hypnotique qui tourne parfois au tutti-smog où les instruments sont noyés dans un brouillon sonore parfois interminable comme dans Island. Le problème avec le post-rock, c'est qu'il peut survivre à l'infini comme il peut s'arrêter sans raison à tout moment (comme 354).
Du côté des instruments, la guitare est trop souvent réduite à renforcer la rythmique et la batterie, excellente sur l'album précédent, est ici peu remarquée. Ajoutons un excès de sons aigus et métalliques qui ne sied pas aux oreilles de Progechoes. Par contre, on appréciera l'apport du violoncelle pour une musicalité retrouvée le temps de l'intro d'Island dans un dialogue superbe avec une scie musicale et un violon (?) et pour une sublime deuxième partie pleine d'émotion de Soterargatan 1 (première version du très bon Soterargatan 3 de l'album précédent) plus intimiste et plus chaleureuse. L'utilisation de cuivres est très intéressante dans le trop court Geosignal qui aurait dû trouver sa place dans une composition plus longue.
Gösta Berlings Saga pourrait trouver sa voie dans une musique proche d'After Crying en développant cet apport d'instruments divers (violoncelle, cuivres)
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Gosta Berlings Saga
13 novembre 2011
7
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675. GOSTA BERLONGS SAGA Detta har hänt (2009) > 4.12
1. Kontrast (3:57) > 4
2. Sorterargatan 3 (9:48) > 5
3. Svenska Hjärtan (3:01) > 3
4. Fem Trappor (6:32) > 4
5. Nattkift (5:00) > 5
6. Berslagen (10:29) > 4
7. Innilegur? (2:51) > 4
8. Västarbron 05:30 (11:33) > 4
Un nouvel album excellent, plus sombre que le premier et dont la filiation est à chercher du côté d'Anglagard et King Crimson, les sonorités à la Beardfish étant moins présentes. L'album gagne donc en intensité sombre et perd en spontanéité joyeuse. Le nouveau guitariste, excellent lui aussi, favorise cette intensité dans la musique du groupe en poussant ses soli jusqu'au paroxysme rappelant quelque peu Jimi Hendrix.
Trois titres sont caractéristiques de cette nouvelle orientation en proposant des crescendos très prenant qui montent avec frénésie (avec l'aide d'un batteur qui redouble d'effervescence dans le galop final du crescendo) jusqu'au final fiévreux :
- Soertargatan est le titre au crescendo le mieux construit. Après une intro mystérieuse, l'intensité va monter avec une progressivité parfaite vers un final superbe avec son rythme syncopé et une partie de batterie sublime.
- Nattkift qui commence doucement avec ses boucles de guitares et va s'accélerer auc claviers
- Le monstrueux Västtarbron, que d'aucuns vont porter aux nues, est trop brouillon et incohérent dans son final pour devenir un coup de coeur de Progechoes. Et pourtant, quel titre ! En intro, les quatre instruments cheminent et s'entrelacent en motifs parallèles hypnotiques puis la guitare prend le dessus pour un très long solo extraordinaire, bluesy, déchirant et frénétique.
On appréciera aussi beaucoup Kontrast très proche de King Crimson, Feem trappor plus proche de Beardfish et la plage acoustique Innilegur ?
Svenska hlärtan est plus dispensable et le troisième titre long, Berslagen, est un peu trop linéaire.
Si la qualité de l’opus est indéniable, il est aussi moins original et moins diversifié que le premier et abuse sans doute des motifs en boucle qu’on retrouve dans la plupart des titres.
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Gosta Berlings Saga